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Grenoble : mission impossible ?

Par Nicolas Zanardi
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    Grenoble : mission impossible ?
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Lanternes rouges du Top 14, les Grenoblois devront remonter la bagatelle de dix points lors de la phase retour. Un pari fou, pour lequel le FCG pourra – enfin – compter sur tous ses leaders.

Avec dix points de retard sur le premier non-relégable, le FCG se voit proposer treize matchs, soit l'intégralité de la phase retour, pour réaliser une gageure : remporter au moins un match de plus que Bayonne, et surtout trois de plus que Lyon et/ou Pau. Tout sauf évident, vous l'avouerez, si l'on veut bien prendre en compte que le FCG fait désormais figure d'équipe à battre du championnat, et que des « gros » comme Clermont, Toulon, Castres, le Racing et Toulouse, dès ce jeudi, se déplaceront enocre au Stade des Alpes. Mission impossible, alors ? Celle-ci a de quoi effrayer, en tout cas, sachant que les Grenoblois n'ont plus droit à l'erreur sur leurs terres s'ils souhaitent sauver leur peau en élite. Voilà pourquoi, plutôt que de noircir le tableau, le manager Bernard Jackman préférait pour l'heure se focaliser uniquement sur la réception des Toulousains, afin de clôturer au mieux une année 2016 bien noire. « Ce serait surtout important de commencer les matchs retours et surtout terminer l'année par une victoire, pour récompenser les joueurs de leur investissement et leur travail. On aurait préféré tomber sur une autre équipe que Toulouse, qui vient d'effectuer le plein de confiance face aux Zebre en Champions Cup, mais c'est comme ça... » « Si l'on regarde nos qualités, nos défauts et ceux de l'adversaire, on peut se dire que Toulouse est la pire équipe que l'on peut rencontrer, admettait le capitaine Jonathan Wisniewski. Ils vont venir avec leur envie de produire du jeu, comme d'habitude, mais surtout celle de nous concasser en nous imposant leur puissance, individuelle ou collective. »

 

Tous les cadres sur le pont

Un parti-pris de la puissance qui, généralement, fait très mal aux Isérois. La seule différence ? C'est que ce jeudi, pour la première fois de la saison, les Grenoblois pourront aligner sur la même feuille de match l'intégralité de leurs joueurs cadres des années précédentes, à savoir Arnaud Héguy, Hendrik Roodt, Rory Grice, Charl McLeod, Jonathan Winiewski et Gio Aplon, sans oublier l'ailier international Xavier Mignot. De quoi envisager l'avenir avec, au moins, un peu plus de sérénité. « La malchance qu'on a eue cette saison avec les blessures, c'est incroyable, soupire Jackman. J'espère qu'elle va désormais un peu toucher les autres. Si ces joueurs sont capables de jouer 80 % des matchs retours, cela va beaucoup nous aider. D'autant que l'on peut penser que les cadres de nos concurrents, qui ont beaucoup joué, vont se fatiguer à leur tour. » « On a vu lors de la phase aller que nous avions le jeu pour inquiéter les meilleurs, souligne Wisniewski. Sans pression et avec des bons joueurs comme nous en avons, capables de déverrouiller une situation à eux seuls, je suis persuadé que nous avons les moyens de cibler quelque matchs à l'extérieur, afin de revenir à une ou deux victoires de nos concurrents avant les confrontations directes. Mais surtout, de retrouver de la confiance à domicile. » À commencer par ce jeudi, où l'aventure de la folle « remontada » pourrait s'arrêter avant même d'avoir pu commencer, en cas de nouveau revers au Stade des Alpes...

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