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Asieshvili en première ligne

Par Nicolas Augot
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    Asieshvili en première ligne
Publié le Mis à jour
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Arrivé au CABCL en 2013 sans jamais avoir joué en Top 14, le géorgien est devenu un élément important de l’effectif de Nicolas Godignon.

Vingt-cinq sélections, une Coupe du monde disputée, le discret pilier gauche géorgien de Brive s’est pourtant constitué une jolie carte de visite. Mais Karlen Asieshvili n’est pas vraiment attiré par les projecteurs : « Je n’aime pas trop parler de moi. Je préfère travailler. » N’allez pas croire pour autant que l’homme est austère. Bien au contraire, le rire est facile et communicatif. Depuis son arrivée en France en 2010, à Orthez, il s’est construit une image de garçon charmant et de rugbyman performant. Après deux saisons à Aurillac, il a rejoint Brive en 2013 pour découvrir le Top 14. Le manager Nicolas Godignon a rapidement été séduit : « C’est un super mec qui ne fait pas forcément beaucoup de bruit mais qui travaille avec humilité pour devenir le meilleur. C’est quelqu’un de très important dans le vestiaire. Il parle moins que certains parce qu’il maîtrise moins la langue, mais il a un vrai sens de l’humour, une véritable joie de vivre. C’est quelqu’un de très agréable. »

 

Seulement huit minutes à Toulouse

À 29 ans, il est aujourd’hui un des maillons important du collectif corrézien et ce n’est pas un hasard si le club lui a soumis une prolongation de contrat courant jusqu’en juin 2019. « Je suis un vrai Briviste maintenant, plaisante-t-il. Je suis vraiment très content. J’adore ma vie en Corrèze mais aussi l’ambiance au sein du club. J’ai beaucoup d’affection pour les joueurs et les entraîneurs. C’est un club familial et cela me plaît même si nous n’avons pas un très grand budget ni de grandes stars. Quand nous avons discuté d’un nouveau contrat l’an dernier, j’étais très satisfait de pouvoir m’engager pour trois saisons supplémentaires. » Et dans un nouvel éclat de rire de prophétiser : « Après 2019, je ne sais pas, je pourrais encore rester ! » Mais Karlen Asieshvili, qui a d’abord pratiqué la lutte avant de découvrir le ballon ovale, n’y pense pas encore. Il n’est concentré que sur la venue de Lyon au Stadium : « C’est une équipe qui a beaucoup progressé depuis le match aller. » Pour retrouver du plaisir sous le maillot briviste puisqu’il n’a disputé que huit minutes avec le club corrézien depuis le 5 novembre et sa dernière titularisation remonte au 30 octobre, jour de défaite à domicile face à Clermont. « J’étais très énervé à Toulouse. Ne jouer que huit minutes, sortir sur blessure et perdre le match, c’était difficile à vivre surtout que je revenais tout juste à Brive après la période internationale. »

 

« Je n’aime pas voir Lucas blessé »

Il a alors profité de la période européenne pour se soigner et se reposer. Le CABCL, privé de Lucas Pointud jusqu’à la fin de la saison, n’a jamais eu autant besoin de lui. « Lucas est mon ami, il est comme un frère et je n’aime pas le voir blessé. Il est très important pour Brive et je ne pense pas l’être autant mais je vais faire de mon mieux. » Le pilier géorgien est modeste car les deux joueurs se sont partagés le temps de jeu lors de la phase aller puisque Asieshvili a été absent pour cause de sélection avec les Lelos pendant le mois de novembre. Un parcours en sélection dont est admiratif Nicolas Godignon, même si Asieshvili sera amené à quitter la Corrrèze pendant le Tournoi B : « Arriver à se faire une place dans la hiérarchie des piliers géorgiens, ce n’est pas rien. »

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