Abonnés

Le Racing touche le fond

Par Marc Duzan
  • Le Racing touche le fond
    Le Racing touche le fond
Publié le
Partager :

Peut-on vraiment tout mettre sur le dos du large turn-over effectué par les coachs Franciliens sur ce match ? Peut-on vraiment tout excuser ? Maladroits balles en mains, faibles et défense et dominés en conquête, les champions de France ont sombré devant leur public. Les Irlandais du Munster, eux, sont quasiment qualifiés pour les quarts de finale de la Champion’s Cup.

Le résumé du match

Parce qu’ils étaient déjà éliminés de la course à la qualification européenne, les Racingmen avaient choisi de procéder face au Munster à une large revue d’effectif. Dan Carter, Henry Chavancy, Cedate Gomes-Sa, Leone Nakarawa, Wenceslas Lauret, Maxime Machenaud, Brice Dulin, Eddy Ben Arous, Manuel Carizza ou Dimitri Szarzewski n’étaient donc pas présents dans le 15 de départ francilien. Tout de même… Comment expliquer que les réservistes franciliens, qui présentaient néanmoins à Colombes douze internationaux, aient pu à ce point sombrer ? Comment expliquer que cette équipe soit devenue incapable de jouer un ballon correctement, de marquer ses adversaires au fer rouge dans le combat d’avants et de créer un rideau défensif hermétique ? Pour ce match hommage, le Munster a donc joué à sa main, récitant sa partition comme il l’aurait fait devant son public, à Thomond Park. Le Racing, malade depuis le début de saison, n’est toujours pas sorti d’affaire.

 

Le fait du match

Où est donc passée la défense du Racing 92 ? Une nouvelle fois, celle-ci fut étrangement absente face au Munster, à Colombes, encaissant quatre essais face aux rouges. Pris de vitesse sur chacune des initiatives des trois-quarts irlandais, dépassés par la puissance des Celtes, les Racingmen ont joué en reculant pendant une très large partie du match. Certes, le patron de la défense Henry Chavancy n’était que remplaçant, samedi soir, dans les Hauts de Seine. Mais ses remplaçants ont une nouvelle fois montré des signes inquiétants de fébrilité. Doux euphémisme...

 

Le plus bel essai

Monsieur Carley s’apprête à siffler la mi-temps. Au terme d’un maul pénétrant bien construit, le demi de mêlée international Conor Murray choisit de taper à suivre, dans le second rideau francilien. Juan Imhoff, placé à l’arrière en l’absence de Brice Dulin (ménagé), est en retard et l’ailier irlandais Andrew Conway se saisit alors de la balle, accélère sur cinq mètres et va marquer. Limpide.

 

L’homme du match

On ne dit pas assez tout le bien que l’on pense de CJ Stander, le numéro 8 de la province du Munster et de l’équipe nationale d’Irlande. Omniprésent en défense, le Munsterman d’origine sud-africaine multiplia également les courses balle en mains, aplatissant même un essai magnifique en fin de première mi-temps après une percée de trente mètres. La défense du Racing, une nouvelle fois, brilla par son absence…

 

Les meilleurs : Bleyendaal, Stander, Murray, Niall Scannell, James Cronin et Tommy O’Donnell pour le Munster ;

Voisin pour le Racing 92.  ​

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?