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Jean-Baptiste Pic : "J'ai envie de prouver davantage"

Par midi olympique
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    Jean-Baptiste Pic : "J'ai envie de prouver davantage"
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Arrivé à Vannes il y a 3 saisons, car il suivait sa compagne qui avait trouvé un job à la thalasso de Quiberon, Jean-Baptiste Pic a timidement frappé à la porte du RC Vannes. Formé à Argeles-sur-Mer (F2), puis précédemment à l'USAP en Reichel et Espoirs, l'ailier, sans faire de bruit confirme bien tous les espoirs mis en lui. Rencontre.

Titulaire la saison dernière, vos apparitions sont plus espacées en Pro D2. Comment l'expliquez-vous ?

Il y a d'abord une concurrence beaucoup plus sérieuse. Gwénaël Duplenne, Thomas Lacelle, Pacôme Gougeon, Jérémy Malzieu, sont autant de candidats potentiels crédibles à l'aile. Il y a ensuite le caractère répétitif des rencontres grosses consommatrices d'énergie. Des rencontres physiquement dures, à haute intensité. Pour moi, comme pour mes camarades de la Fédérale 1 de la saison dernière, le menu est parfois difficile et âpre.

 

Quel bilan tirez-vous de vos participations jusqu'à présent ?

J'ai été titulaires à six reprises et deux fois sur le banc des remplaçants, soit sur 50 % des rencontres disputées. J'en tire un bilan plutôt positif, même si je n'ai pas encore marqué le moindre essai. Cela dit, c'est vrai que c'est parfois frustrant de ne pas être dans la liste des 23 et donc d'être spectateurs des autres. Mais il ne faut pas s'arrêter à ce constat et se projeter sur l'avenir immédiat et continuer à bosser. Un match remplace vite le précédent.

 

 

Avez-vous néanmopins le sentiment d'avoir progressé dans votre jeu ?

Oui c'est une évidence même si j'ai une forte envie de prouver encore davantage.

 

Est-ce un avantage d'avoir une double formation de 3ème ligne et d'évoluer à l'aile ?

C'est certainement un avantage. Jean-Noêl Spitzer dit même qu'au regard de ma formation, je suis capable, dans le désordre, de sortir de situations compliquées. C'est un peu vrai.

 

 

Le groupe aurait-il pu faire mieux lors de cette première partie de saison ?

On peut toujours faire mieux. Mais pour notre première saison en Pro D2, nous apprenons tous les jours. On ne sent pas de complexe d'infériorité par rapport à nos adversaires. Nous avons perdus plusieurs rencontres sur des points de détails, dans le money time comme Narbonne et Carcassonne et je ne parle pas de Soyaux Angoulême et à Bourgoin. Je pense qu'il n'y a pas foncièrement une grande différence entre Vannes, Béziers, Dax, Albi, Bourgoin, Biarritz ou Carcassonne, si ce n'est pour ces équipes, une plus grande expérience du niveau.

 

Justement, c'est Biarritz qui vous est proposé ce soir. Un sentiment ?

Match crucial dans la perspective de notre maintien. Mais il ne faut pas en faire une obsession, ni focaliser. Il y aura d'autres opportunités à domicile à saisir, dans des rendez-vous tout aussi importants.

 

Propos receuillis par Didier Le Pallec

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