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Tillous-Borde : « Les Saracens ? C'est une finale ! »

Par midi olympique
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    Tillous-Borde : « Les Saracens ? C'est une finale ! »
Publié le Mis à jour
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Malmenés, les Toulonnais de Mike Ford sont finalement venus à bout de Sale (27-12, avec le bonus) et s'offrent une finale, la semaine prochaine, du côté des Saracens.

Sébastien, vous avez connu toutes les peines du monde à vous défaire de cette équipe de Sale...

Ça a été très compliqué en effet. Nous voulions produire du jeu mais nous n'avons pas mis les ingrédients. Nous nous sommes fait prendre dans les rucks tout au long de la rencontre, du coup les ballons étaient lents et nous ne pouvions pas mettre notre jeu en place. Il y a eu beaucoup de déchet et c'est vrai que c'était rageant pour nous. Mais l'objectif était de gagner avec le point de bonus et, heureusement, nous y sommes arrivés.

 

Et justement, comment expliquez-vous ces difficultés, face à une équipe prétendue inférieure ?

Nous n'avons pas été bons en mêlées, sur nos ballons-portées et dans les rucks leur troisième ligne nous a posé beaucoup de problèmes. Finalement nous avons dû batailler toute la rencontre, et à partir du moment où les ballons sont ralentis, c'est dur de se structurer. Ce soir, ça a été poussif.

 

Au moment où les Sharks reviennent à 15-12 (63e), croyez-vous encore au point de bonus ?

Bien sûr, nous avons continué d'y croire ! A ce moment on se dit qu'il faut garder le ballon et jouer le plus possible. Mais ça a mis du temps à se décanter et heureusement que nous avons su le faire avant le coup de sifflet final...

 

Personnellement vous aviez cédé votre place à Jonathan Pélissié, mais racontez-nous l'essai de Josua Tuisova, qui vous donne le bonus sur la sirène...

Ma'a (N.D.L.R. Nonu) joue bien le coup, puisque sa passe sautée élimine leur ailier, qui était monté en pointe. Puis comme c'est Josh' qui récupère la balle, on va dire que je ne me suis pas trop inquiété. (Rires) Il met trois mecs sur les fesses à l'origine de l'action, puis il met deux raffuts et quand il marque l'essai, tout le monde explose.

 

Plusieurs cadres sont rentrés aujourd'hui (Matt Giteau, Juanne Smith, Josua Tuisova), on imagine que ça ne vous a pas fait de mal.

En effet ça nous a fait du bien de les récupérer. Matt est habitué à l'équipe, donc il va nous apporter un gros plus. Juanne on le connaît également, il est puissant et quand il vient à hauteur il avance tout le temps, donc forcément, quand tu avances devant, c'est plus simple de se structurer derrière.

 

Mourad Boudjellal nous a dit après le match qu'il était descendu dans les vestiaires à la mi-temps. Que vous a-t-il dit ?

Ah je peux pas répéter ! (Rires) Mais il était en colère et c'est normal. Vraiment ? Ah oui, car il savait que nous n'avions pas fait une bonne première mi-temps, alors que l'objectif était de gagner avec le bonus. Heureusement nous avons fait le maximum en deuxième mi-temps et c'est passé.

 

La semaine prochaine le RCT affrontera les Saracens pour un match à la vie à la mort.

C'est une finale ! Si on gagne là-bas il y aura la qualification au bout, donc il ne faudra pas calculer. On va bien se préparer cette semaine pour faire un gros match. Je le répète mais pour nous ce sera vraiment une finale. On va gagner là-bas, ensuite on met la Coupe d'Europe entre parenthèses et on se reconcentre sur le championnat.

Propos recueillis par Pierrick Ilic-Ruffinatti

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