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Arthur Iturria : « Cette fois, je suis prêt »

Par Léo Faure
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    Arthur Iturria : « Cette fois, je suis prêt »
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Convoqué par Guy Novès pour préparer le prochain Tournoi des VI nations, le deuxième ligne clermontois s'estime désormais armé pour relever le défi.

Comment avez-vous appris votre présence dans le groupe de l'équipe de France pour le prochain Tournoi des VI nations ?

J'étais au téléphone avec mon père quand un ami m'a envoyé un SMS. Simplement : « Félicitations ». Je me suis demandé pourquoi il m'envoyait ça et, en suivant, j'ai reçu la notification Rugbyrama. J'ai mieux compris. Mon pote était content d'être le premier à me l'avoir annoncé (il sourit).

 

Ne vous y attendiez-vous pas ?

On espère toujours, sans trop se prendre la tête. J'avais déjà été appelé en novembre mais les circonstances étaient différentes. J'étais venu à la suite de blessures, plutôt pour dépanner. Je savais que je n'étais pas leur premier choix. Cette fois, c'est différent. Je suis appelé dans la première liste. J'ai l'impression que cette convocation a plus de valeur.

 

En juin dernier, votre nom avait déjà circulé en équipe de France pour la tournée en Argentine, sans que cela se concrétise. Vous disiez alors qu'il était trop tôt. N'est-ce plus le cas ?

Non, c'est bon. En juin, dernier, je confirme que c'était trop tôt. Je n'avais jamais joué un match de Coupe d'Europe de ma vie, je comptais un seul match complet en Top 14. La convocation, je l'aurais prise, ça aurait été énorme. Mais je pense que c'était tout de même trop tôt. Cette fois, je suis prêt. Je connais le Top 14, la Coupe d'Europe. Je ne vis pas cette convocation de la même manière.

 

Pour les test-matchs de novembre, vous aviez été appelé sans jamais figurer sur une feuille de match...

Oui, j'ai fait beaucoup d'allers-retours (il sourit). C'était tout de même chouette. J'ai appris beaucoup de choses sur le fonctionnement de l'équipe de France, sur les lancements de jeu. C'est bien d'avoir déjà pu connaître cela. Je n'ai pas le sentiment que dimanche prochain, je vais me plonger dans l'inconnue. On verra si je fais encore les allers-retours.

 

Vous étiez en balance pour la place avec Paul Jedrasiak, avec qui vous êtes en concurrence depuis les catégories de jeunes jusqu'à l'équipe de France, en passant par Clermont. La situation est-elle délicate à vivre ?

Entre nous, c'est pas évident d'en parler. Avec Paul, nous avons un an d'écart et nous sommes en concurrence depuis les catégories de jeunes. Moi, je le vis bien. Je trouve que notre concurrence est saine. Avec Paul, il y a de la concurrence mais pas de rivalité. Quand je joue, il me soutient. Idem, dans l'autre sens. La semaine dernière à Bordeaux, il était titulaire et moi, vingt-quatrième. J'étais à fond derrière lui. Pour l'équipe de France, il n'y a rien de définitif. Cette fois, je suis appelé. La prochaine fois, ce sera peut-être lui. C'est le sport. Il faut le prendre sans trop se poser de questions.

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