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Prendre le dernier train

Par midi olympique
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Bourgoin, Biarritz. Jusqu'à samedi, les espoirs de Colomiers auraient pu jouer leur qualification sur ces deux matchs. Oui mais ça, c'était avant. Avant le bonus obtenu face à Mont-de-Marsan, décisif pour le top 4. Un aboutissement certes mais pas une finalité, pour les Haut-Garonnais. 

Le paradoxe. Colomiers et ses espoirs l'ont vécu, samedi dernier. A l'image d'un personnage aux deux visages, entre frustration et bonheur. Face à Mont-de-Marsan, les Haut-Garonnais sont en effet passés près d'un coup. "Nous sommes ressortis de ce match, avec beaucoup de déception. Il s'agit d'une grosse cylindrée et nous sommes à deux doigts de les accrocher mais nous nous concrétisons pas assez nos temps forts. Cela est récurrent et contre ces équipes, cela se paye cash" analyse Thierry Barbière, co-entraîneur avec Christophe Pigozzo. Le bonus défensif obtenu, sonnant comme une maigre consolation. Une unité qui aura pourtant fait le bonheur de ses joueurs, quelques heures plus tard. Biarritz battu à Albi, étant désormais relégué à six points. Et ce, à une journée de la fin. "Dans le contrat que nous nous sommes fixés, la première partie est désormais atteinte. Les joueurs en ont bavé et ils méritent cette qualification car sur le terrain, ils s'envoient. Etre ainsi qualifié est de plus, une chance mais nous sommes désormais en phase de préparation". Racing, Lyon, Aurillac et Grenoble ou Brive attendant l'USC, en deuxième phase. Quatre matchs à haute intensité, face auquel les leçons du passé devront être retenues. Le scénario du revers montois ayant un air de déjà-vu, cette saison. "Ce groupe a un déficit de puissance et nous avons souffert en deuxième mi-temps, en mêlée et sur les ballons portés. Nous avons également payé cher notre infériorité numérique, avec un essai transformé sur ballon porté. Maintenant, il faut aussi relativiser cela, après un mois sans matcher".

L'ambition du respect

Un constat né, suite au report du déplacement à Bourgoin, voici quinze jours. La pelouse annexe de Pierre-Rajon, ayant alors fait l'objet d'un arrêté municipal. Et ce, alors que les Columérins étaient à la lutte pour la qualification. Samedi et pour cause, le contexte sera légèrement différent. "Du fait de notre qualification, nous allons pouvoir voir si le groupe peut être élargi. Il sera du devoir des joueurs sur la pelouse, de montrer qu'ils sont capables de matcher. J'attends beaucoup d'intensité de leur part car je ne ferais aucun cadeau" prévient Thierry Barbière. Soit autant que les Berjalliens, récents vainqueurs de Mont-de-Marsan et Carcassonne. L'USC est donc prévenue, avant de retrouver une bête blessée. Celle-là même qui l'avait bousculé à Michel-Bendichou, à l'automne dernier. "Je m'attends à un match difficile, ce week-end. Bourgoin est un club pour lequel j'ai beaucoup de respect, avec des valeurs propres. Ils viennent de mettre cinquante points à Dax et sont extrêmement solides devant, comme ils l'avaient montré à l'aller". Un défi d'autant plus grand, en terrain neutre. Berjalliens et Columérins devant en effet s'exporter, du côté de Lyon. Là, où le dernier train pour la deuxième phase partira. 

Par Corentin Vaissière

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