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6 Nations : l'Italie entre expérience et jeunesse.

Par midi olympique
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    6 Nations : l'Italie entre expérience et jeunesse.
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La 18e édition du Tournoi des 6 Nations débute ce samedi. D'ici-là, Midi Olympique vous propose chaque jour de faire connaissance avec les participants. Sixième et dernier volet, l'Italie entre jeunesse et expérience cherchera à éviter la cuillère de bois. 

L'état des troupes

Pour son premier Tournoi des 6 Nations, Connor O'Shea a convoqué un groupe qui mélange expérience et jeunesse. Le sélectionneur irlandais arrivé en juin dernier pourra compter sur bon nombres de ses cadres : Sergio Parisse (121 sélections), Luke McLean (84 sélections), Leonardo Ghiraldini (82 sélections) ou Edoardo Gori (54 sélections). Il a aussi décidé de lancer des joueurs moins expérimentés dans le Tournoi. Des trouvailles des tests d'automne comme Maxime Mati Mbanda (3 sélections, 23 ans), Giulio Bisegni (5 sélections, 24 ans), Edoardo Padovani (6 sélections, 23 ans) et Giorgi Bronzini (5 sélections, 26 ans). Pour autant, le groupe italien reste très semblable à celui de Jacques Brunel pour le dernier Tournoi.

O'Shea devra se passer de certains éléments clés. Les troisièmes ligne Alessandro Zanni (99 sélections) et Simone Favaro (33 sélections), l'ailier Leonardo Sarto (30 sélections et le centre Luca Morisi (16 sélections) sont forfaits sur blessure. Absents également pour la même raison Van Schalkwyk lancé par Brunel dans le Tournoi l'an dernier et qui a participé aux tournées estivales et automnales de l'Italie, et le pilier Simone Ferrari, protégé du nouveau sélectionneur. Avec un groupe de 23 joueurs à presque 700 sélections, les Azzuri restent un groupe très expérimenté qui pourrait créer la surprise.

L'enjeu : Eviter la cuillère de bois

Avec son nouvel entraîneur, l'Italie espère faire aussi bien qu'en 2013 où elle avait terminé à la quatrième place. La Squadra reste cependant sur deux cuillères de bois en 2014 et 2016 et une cinquième place en 2015. Pire encore, les Transalpins ne se sont plus imposés chez eux depuis 7 matchs dans le Tournoi. Leur dernière victoire remonte à un succès de prestige contre l'Irlande en 2013. Avec trois réceptions au Stadio Olimpico (Pays de Galles, Irlande, France), les Italiens espéreront casser la série et éviter une deuxième cuillère de bois consécutive.

Le joueur à suivre : Carlo Canna

L'heure des noces de Canna avec l'Italie ? En tous les cas, l'heure est à la confirmation pour le demi d'ouverture azzurri. Installé titulaire lors des tests internationaux de juin et novembre, l'ouvreur disputera son 16ème match international contre le Pays de Galles, dimanche (14h00). Déjà auteur de 68 points en sélection, Canna avait notamment écoeuré les Etats-Unis avec 14 points des 24 de son équipe. Buteur fiable, il pourrait faire du bien à l'Italie qui a cruellement manqué d'un bon réalisateur ces dernières années dans le Tournoi pour convertir ses temps forts.

L'Hymne : Fratelli d'Italia

Littéralement « Frères d'Italie », Fratelli d'Italia a été inventé par Goffredo Mameli. D'ailleurs en Italie, l'hymne porte le nom d'Hymne de Mameli. Jeune étudiant, il écrit ces vers en 1847 à la veille de la première guerre d'indépendance italienne. A l'instar de La Marseillaise, on a un texte patriotique et à dominance guerrière. Il est mis en musique par Michele Novaro en 1862, un an après l'unification du Royaume d'Italie. Hymne chanté par les Italiens, il n'a aujourd'hui aucune reconnaissance juridique officielle. Lors des rencontres sportives, seuls les deux premiers couplets sont interprétés.

Le Stade : Le Stadio Olimpico

Intégrée en 2000 au Tournoi des 5 Nations pour former celui des 6 Nations, l'Italie a d'abord évolué au stade Flaminio. En 2012 suite à la rénovation de ce dernier, le XV italien s'installe au Stadio Olimpico pour une durée provisoire. Mais face aux difficultés rencontrées dans la construction du nouveau Flaminio, le stade olympique de Rome est conservé comme enceinte nationale de l'équipe italienne de rugby. Créé en 1953, le Stadio Olimpico a accueilli de nombreux événements majeurs comme les JO de 1960, les finales du championnat d'Europe des Nations de football en 1968 et 1980, ainsi que la finale de la Coupe du monde 1990. Le stade permet d'accueillir aujourd'hui 72 000 personnes.

Le Programme :

Journée 1 : dimanche 5 février, Italie – Pays de Galles au Stadio Olimpico (Rome) à 15h00. 

Journée 2 : samedi 11 février, Italie – Irlande au Stadio Olimpico (Rome) à 15h25.

Journée 3 : dimanche 26 février, Angleterre – Italie à Twickenham (Londres) à 16h00.

Journée 4 : samedi 11 mars, Italie – France au Stadio Olimpico (Rome) à 14h30.

Journée 5 : samedi 18 mars, Ecosse – Italie à Murrayfield (Edimbourg) à 13h30. 

Notre pronostic de la compétition :

L'Italie finit sixième. 

Notre XV type : 

par Pierre Loevenbruck

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