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Paga Tafili : « La Pro D2 c'est une autre planète »

Par midi olympique
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    Paga Tafili : « La Pro D2 c'est une autre planète »
Publié le Mis à jour
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C'est dans le quasi anonymat d'un championnat de Fédérale 1 au sein duquel l'équipe de Tulle connaît quelques difficultés à exister, qu'un beau jour le téléphone sonna chez le pilier Paga Tafili. La suite, c'est lui qui la raconte.

« Je n'ai jamais pensé qu'un club de Pro D2 viendrait un jour me chercher. Mon âge (29 ans) constituait déjà en partie, un handicap. Aussi lorsque le téléphone sonna avec Jean-Noël Spitzer au bout qui me proposait de rejoindre le RC Vannes, j'ai cru que je vivais un rêve. »

 


Vous saviez qu'il vous avait sur ses tablettes non ?

 

Oui. J'avais fait un énorme match contre Vannes en Fédérale 1 la saison dernière. Pas le match aller, mais celui du retour. J'ai su qu'il s'intéressait à moi. Je ne pensais pas que le club monterait en Pro D2. Je me suis fait une raison car j'avais le sentiment que la Pro D2 était une marche trop haute pour moi.

 

 

 

Jusqu'à ce coup de fil, il n'y avait rien de nouveau alors ?

 

Exactement. Je m'étais fait une raison. Puis ce coup de fil. Pour moi, c'était inespéré. J'avais même peur. C'était tellement inattendu. Mon épouse, ainsi que Peyo Capdeville (ancien pilier de Brive), m'ont encouragé à répondre favorablement, comme les dirigeants de Tulle, qui étaient très heureux pour moi de cette promotion.

 

 

 

Qu'est-ce qui pouvait empêcher votre venue à Vannes ?

 

Ma famille. Originaire de Wallis et Futuna, le sens de la famille est très développé là-bas. Et à Tulle j'étais bien installé, j'avais deux jobs et je m'entraînais dans de bonnes conditions. Finalement j'ai dit oui mais j'ai laissé derrière moi ma famille, mon épouse et mes 3 garçons, au cas où j'aurai eu à revenir plus vite que prévu. Mais je pense qu'ils vont vite me rejoindre à Vannes.

 

 

 

Signer un contrat pro pour vous, qu'est ce que cela représentait ?

 

Enorme. C'était quelque chose d'inaccessible pour moi en fait. J'ai l'impression de vivre un rêve actuellement, d'autant que j'ai aussi du temps de jeu.

 

 

 

Et justement, est-ce vraiment si difficile de passer de la F1 à la Pro D2 ?

 

Oui, la différence est énorme. La Pro D2 c'est très, très, très dur. Dès mon arrviée et après deux jours d'entraînement seulement, j'ai joué 15 minutes contre Béziers. 15 minutes qui m'ont parues être une éternité. Ca pique quand même. C'est un autre rugby. Si tu ne t'accroche pas, tu perds vite pied. C'est une autre planète.

 

 

 

Et au niveau de l'intégration ?

 

Je suis très reconnaissant aux joueurs de m'avoir si vite adopté. La concurrence est là et c'est tant mieux. Cela oblige à travailler davantage.

 

 

 

Et votre avenir ?

 

Je n'en sais rien. J'aimerais que le club reste bien sur en Pro D2. Mais même en Fédérale 1, si le club me propose quelque chose, je resterai bien volontier.

 

 

 

Par Didier Le Pellec

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