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Stade Toulousain: Une fatalité à conjurer

Par Vincent Bissonnet
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    Stade Toulousain: Une fatalité à conjurer
Publié le Mis à jour
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Le Stade avait souffert des doublons l’an passé. Mais il n’a pas le choix : il devra briller pendant le tournoi pour espérer se qualifier.

«Il nous faudra cravacher pour récupérer les points laissés. Ca ressemble à ce qui s’est passé au moment l’an dernier. » Au soir de la désillusion subie face à Pau (10-20), le 28 janvier, à l’occasion du premier « doublon» de l’hiver, Ugo Mola s’était retrouvé confronté à une désagréable impression de déjà-vu: même époque, mêmes effets et mêmes conséquences, ou presque. Un an plus tôt, à l’approche du Tournoi, le Stade occupait la première place avec le Racing 92. Deux mois et cinq journées plus tard, les Rouge et Noir s’étaient retrouvés relégués au sixième rang. Cette série de cinq matchs sans victoire - avec notamment une défaite contre Montpellier et match nul face à Bordeaux-Bègles à la maison - les a condamnés à un barrage à l’extérieur. Seuls Oyonnax et Brive avaient plus souffert du rude hiver, comme le montre le classement ci-joint. Cette saison, Thierry Dusautoir et ses partenaires risquent une désillusion encore plus grande. Quatrièmes à la 16e journée, ils ont, depuis, dégringolé à la septième place.

mieux outillé cette année ?

« Nous n’avons pas la profondeur de banc pour appréhender cette période », avait admis Ugo Mola, en mars 2016. Le nombre d’internationaux est resté sensiblement identique : Maestri, Camara, Bézy, Picamoles, Doussain, Fickou et Médard manquaient à l’appel alors ; Baille, Tolofua, Maestri, Doussain, Huget, Fickou, David, Gray et Ghiraldini sont cette fois concernés. La majorité de ces joueurs ne sera pas disponible pour aller à Montpellier, recevoir La Rochelle, se rendre à Brive et accueillir Lyon. Après, il restera seulement cinq journées... Pour résumer, le Stade a tout intérêt à être compétitif pendant la période actuelle du Tournoi, sous peine de se retrouver distancé par ses concurrents. L’effectif à disposition est-il mieux outillé pour s’extirper de ce piège du calendrier et aussi inverser la tendance, retrouver la confiance ? L’équipe reste en tout cas compétitive sur le papier : elle paraît ainsi encore dense devant (avec Steenkamp, Tekori, Johnson...), expérimenté dans sa globalité (Dusautoir, Lamboley, Fritz...) et possède tout de même des finisseurs (Médard, Palisson...) derrière. La fatalité peut tout à fait être raffûtée : « C’est là que l’on voit le caractère d’un groupe. J’espère que ceux qui ont rongé leur frein et accumulé de la frustration l’exprimeront le mieux possible », avait dit Jean-Baptiste Elissalde fin janvier. En vain. Cette fois, les circonstances leur donnent un coup de pouce : Tolofua et Doussain ont été libérés quand Montpellier se trouve sérieusement amoindri. Le doublon ne semble plus vraiment en être un.

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