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Jonathan Best : «Tout est en ordre pour que je reste»

Par midi olympique
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    Jonathan Best : «Tout est en ordre pour que je reste»
Publié le Mis à jour
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Arrivé fin décembre alors que l’ASBH était au plus mal, il a depuis retrouvé, à l’instar de son équipe, un second souffle.

Il semblerait que vous ayez fait le bon choix en rejoignant Béziers, non ?

Je suis évidemment conforté dans mon choix, que ce soit en termes de temps de jeu (5 matchs joués, N.D.L.R.) ou en termes de résultats (4 victoires pour une défaite). On m’a fait venir à Béziers avec une mission, que l’ASBH ne soit pas relégable à la fin de la saison. On est satisfait de ce mois et demi en janvier-février, mais le plus dur reste à venir, car désormais nous serons attendus par les autres équipes et en plus, nos concurrents directs se réveillent.

 

Comment expliquez-vous la réussite de l’équipe en 2017 ?

À vrai dire, la question que je me pose vraiment c’est pourquoi cela n’avait pas fonctionné jusqu’à maintenant ! La qualité des joueurs était déjà là, les ingrédients aussi, et jusqu’à maintenant Béziers n’avait peut-être pas trouvé la bonne recette. Depuis six matchs, ça nous sourit. Avant d’arriver, je ne m’étais pas tellement renseigné sur la façon de jouer de Béziers, mais je pense surtout que la réussite les a fuis au début, et nous récoltons désormais les fruits du travail fait pendant quelques mois, avec peut-être un peu plus de sérieux.

 

La différence se fait-elle aussi sur une conquête enfin retrouvée depuis deux matchs ?

Ça a bossé ! Michel Konieck est là depuis quelque temps pour bosser sur la mêlée et en touche. On a quasiment gardé les mêmes systèmes mais avec une autre approche. Ce qui fait peut-être la différence, c’est que les joueurs sont convaincus que ce qu’on fait nous sert pendant les matchs. La qualité de la conquête nous a permis de gagner contre Carcassonne, car nous avons dû prendre trois ou quatre ballons sur lancers adverses. Mais attention, vendredi soir, tout sera remis à plat. Au fond, ce qui a changé, c’est que nous sommes désormais capables de nous remettre en question même si on gagne, dans l’espoir d’être encore meilleurs la fois d’après.

 

Tout cela, en changeant 90 % du XV de départ entre chaque rencontre…

C’est assez incroyable, mais cela vient de l’homogénéité et de la qualité du groupe. On disait en début de saison qu’il était faible en quantité et disparate, mais c’est en réalité le contraire. Changer les joueurs ne change pas le rendement de l’équipe, même s’il faut faire attention, car il y a déjà quelques mecs qui ont des petits soucis physiques… Pour l’instant on touche du bois, car il n’y a pas trop de blessés. À l’inverse du début de saison, ce qui pouvait aussi expliquer les résultats décevants.

 

Comment abordez-vous le match de vendredi face au BO ?

Il me semble que ce sont les deux équipes qui ont pris le plus de points depuis le début de la nouvelle année, ce sera donc le choc des équipes en forme. Je pense que Biarritz lorgne sur les cinq premières places, voire sur la première, car aujourd’hui, bien malin celui qui peut dire qui terminera leader.

 

Allez-vous poursuivre l’aventure à Béziers après juin et la fin de votre contrat de six mois ?

J’en ai très envie ! Je me sens encore l’âme d’un joueur capable de faire au moins une ou deux saisons de plus. Je crois sincèrement qu’avec les nouveaux coachs et ce groupe de joueurs, on peut faire beaucoup mieux que la douzième place actuelle. Le club souhaiterait me garder (fin de contrat en juin). Maintenant, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Je pense que ça devrait se faire, car je veux rendre à Béziers la confiance qui m’a été donnée quand on est venu me chercher à Grenoble, alors que j’étais au frigo depuis plusieurs mois. Je crois en ce projet, cette équipe et ces entraîneurs qui ont apporté de l’humain. On a tous envie de vivre des histoires d’hommes, au-delà du rugby. C’est ce qui me manquait à Grenoble.

 

Propos recueillis par Julien Louis

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