Josaia Vakacegu : « Un nouveau challenge »

Normalement, vous deviez venir à Biarritz à la fin de la saison, mais finalement vous êtes arrivés plus tôt, pourquoi ?

J’ai demandé au président de Bordeaux si j’allais jouer ou pas. Il m’a dit que ce n’était pas sûr car j’étais la troisième option au centre. C’est mieux pour moi qu’il m’ait dit ça, je respecte toutes les décisions. J’ai signé au mois de décembre à Biarritz et Nicolas Brusque m’a dit « c’est comme tu veux, tu viens maintenant ou après ». Je ne suis pas venu ici pour prendre une revanche, juste parce que j’adore ce sport, j’aime jouer… Je veux un nouveau challenge.

Que connaissiez-vous de Biarritz avant votre venue ici ?

Pas grand-chose, à part la ville et la plage. Au niveau des joueurs, je connaissais Elvis Lévi, Filipe Manu et tous les Fidjiens. J’ai notamment joué avec Adriu Delai en 2011 avec les Fidji Warriors, c’est l’équivalent des Fidjis A.

Vous aviez marqué un essai ici, en match amical cet été …

Oui, maintenant je veux marquer des essais pour le BO. J’espère que je vais beaucoup jouer. J’ai faim de jouer, je n’ai joué que dix matchs cette année avec les pros (ndlr : 5 en Top 14 dont une titularisation, et 5 en Champions Cup dont 4 titularisations) et trois avec les espoirs.

Le fait d’arriver dans une équipe qui gagne c’est important…

Le classement n’a pas influencé mon choix. Même si l’équipe avait été 14 ou 15ème, je serai venu car j’ai envie de jouer.

L’avis de David Darricarrère sur cette recrue

« Ça me plaît moi. C’est important pour le groupe d’avoir des joueurs de très, très grande qualité qui arrivent, qui vont amener un plus à cette équipe. Ils vont également apporter un peu plus de concurrence. C’est un joueur de très haut niveau donc ça ne peut être que bénéfique pour l’équipe. »

Vakacegu ne jouera pas ce jeudi soir face à Carcassonne. Il n’a commencé les entraînements avec le groupe professionnel que lundi et expliquait « je ne connais pas encore trop le système de jeu ». Il devra donc un peu patienter avant de porter le maillot rouge et blanc.

par Pablo Ordas