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Danty : « On veut juste bien finir le Tournoi »

Par midi olympique
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    Danty : « On veut juste bien finir le Tournoi »
Publié le Mis à jour
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Entre la préparation du match contre le Pays de Galles et la fusion de son club du Stade français avec le Racing, Jonathan Danty vit un début de semaine très partagé. Qu'il commente. Première partie sur le XV de France.

Grâce au succès acquis en Italie, avez-vous les sentiment que l’équipe de France a mis fin à une période de morosité ? Vous sentez-vous plus serein ?

Une victoire permet toujours de s’entrainer plus sereinement. Mais nous savons aussi que nous avons battu une équipe d’Italie qui ne joue pas à son meilleur niveau. Nous sommes davantage concentrés sur le gros morceau qui nous attend ce week-end. Il y aura une belle bataille. 

 

Que pensez vous de cette équipe du Pays-de-Galles ? Y a t-il une tension particulière avant ce match ?

Le Pays-de-Galles, c’est monstrueux. Ils parviennent à conserver le ballon pendant des dizaines et des dizaines de temps de jeu. C’est l’une des équipes qui dominent le circuit européen avec un plan de jeu qui n’a pas varié depuis plusieurs années. C’est un gros morceau, mais cela reste un match de rugby. Il faut y croire, ou ne pas y aller. Tout le monde place les Gallois favoris. Nous, on sait que l’on peut remporter ce match. 

 

Le Pays-de-Galles, est-ce un exemple à suivre ?

L’équipe de France, vous avez pu le voir, peut marquer des essais sans passer forcément par plus de dix temps de jeu. Le but, c’est de marquer des essais, pas d’enchaîner les temps de jeu. L’équipe de France a montré contre l’Italie qu’elle savait être pragmatique, en marquant sur ses temps forts. Dans le fond, ce pragmatisme est plus important que la capacité à enchaîner vingt temps de jeu. 

 

La clef de la réussite ? Résister à ces séquences ?

Oui. Ce sont des joueurs costauds, au centre, sur les ailes. North est monstrueux. Ils ont des joueurs à tous les postes qui peuvent faire la différence par leur vitesse ou leur puissance. C’est un gros morceau. 

 

Votre capacité à bien gérer les ballons hauts sera aussi primordiale… 

C’est exactement ce qui a été travaillé. L’an dernier, sur 8 ballons aériens, on en avait perdu presque la totalité. On sait que ça fait partie de leur système de jeu, de garder l’adversaire sous pression, et même depuis leurs 22 mètres. Et comme ils ont beaucoup de joueurs qui sont très bon en l’air, ce jeu de pression peut aussi devenir un jeu de récupération. Ils étouffent les adversaires comme ça. Il faudra y résister aussi. 

 

La France n’a plus battu le Pays-de-Galles depuis 2011 ? Cela vous inspire quoi ? 

Vous me l’apprenez. Je n’étais pas encore à ce niveau là à cette époque. Mais l’an dernier, on a pu voir que malgré tout, avec une équipe de France qui n’était pas au niveau de celle d’aujourd’hui, nous n’étions pas passé très loin.

 

Ce match est primordial pour le classement iRB dans l’optique du tirage au sort des poule de la prochaine Coupe du monde. Pensez-vous aux conséquence de cette rencontre ? 

Honnêtement, pour l’instant, on pense davantage au tournoi qu’au classement IRB. Ce n’est pas la source de motivation numéro un de se classer à cette huitième place. On veut juste bien finir le tournoi. 

 

Par Guillaume Cyprien

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