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La folle semaine de Bayonne

Par midi olympique
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Dépité, au lendemain de la claque reçue à Toulon, Bayonne a bénéficié de l’annonce d’une possible fusion entre le Racing et le Stade Français pour voir un souffle d’espoir s’abattre sur le Pays Basque.

La lourde défaite, à Toulon samedi dernier, laissait entrevoir une semaine agitée sur les bords de l’Adour. Elle le fut, mais contre toute attente, les 82 points encaissés dans le Var n’en étaient pas la cause principale. La raison n’est pas bien difficile à trouver : la fusion entre le Stade Français et le Racing. Si de nombreux points d’interrogations subsistent à ce sujet, l’idée d’un éventuel club unique dans la capitale pour la saison prochaine a clairement redonné espoir à tout un peuple ciel et blanc qui se voyait déjà en Pro D2. Nicolas Morlaes, le directeur sportif du club basque, veut toutefois être prudent : « c’est dans l’incertitude, on n’a aucune notification officielle ni de la LNR ni de la FFR. Bien évidemment, on regarde ce qui se passe et ça donnera peut-être un objectif pour la fin de saison. Mais c’est à mettre entre guillemets parce que tant que rien n’a été annoncé on ne peut pas tirer des plans sur la comète » avant d’admettre « ça peut donner un espoir aux joueurs, puisque s’il faut finir 13 e on est à 5 pts de Grenoble. » Avec toute cette agitation, on en aurait presque oublié que l’Aviron recevra samedi à 18h30 l’UBB pour une rencontre qui s’annonce capitale dans la folle course au maintien que vont démarrer les ciel et blanc. Morlaes affirme toutefois que les joueurs ont su rester focalisés sur la préparation du match et annonce « on se doit une revanche par rapport à nous même, et aussi pour les gens qui nous aiment, qui suivent le club. On doit montrer un peu de fierté par rapport au maillot. On l’avait eu cette fierté contre Pau, malheureusement ça ne s’était pas traduit par une victoire. » Face au Girondins, les Basques auront donc beaucoup à prouver et pourront compter sur un retour de poids…

Monribot, tout un symbole

La dernière fois qu’il a foulé la pelouse de Jean Dauger, l’Aviron avait connu une lourde désillusion, la veille de Noël face au Stade Rochelais. À l’époque, nous étions encore en 2016 et Bayonne ne comptait que huit points de retard sur le premier non relégable. Depuis, Bayonne a enchainé les grosses défaites, a vu son infirmerie se remplir et son écart avec le 12 e au classement grandir. Une situation délicate à vivre pour le guerrier au casque bleu « c’était assez dur à gérer d’autant que que c’est nouveau pour moi de regarder les copains sur le terrain et de ne pas être acteur. C’est compliqué de voir son équipe souffrir. » Désormais rétabli de ses problèmes de commotion, le troisième ligne apparait comme le fer de lance idéal pour essayer de faire tomber l’UBB dans un premier temps, et aller chercher un éventuel maintien. Surtout que l’infirmerie commence à se vider, comme si après avoir touché le fond, Bayonne entamait une remontée  pour accrocher l’inespérable… si fusion il y avait, car de nombreuses incertitudes planent encore sur ce Top 14, et l’avenir de l’Aviron en dépend.

Par Pablo Ordas

 

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