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Vers un label féminin

Par midi olympique
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Sur le modèle masculin, le club rouennais met en place une strucutre de formation pour les filles de plus de 18 ans.

Les filles de l’équipe seniors de l’Asruc (Rouen Université Club) disposeront d’un nouvel outil de perfectionnement la saison prochaine. Le CRT Cyrille Lloza, par ailleurs entraîneur depuis cette saison de l’équipe première du club inscrire en Armelle-Auclair, a reçu le feu du comité régional pour monter un centre de formation labellisé, destiné aux filles de plus de 18 ans. Cette initiative est une première nationale. Il n’existe pas en France de centre de formation porté les clubs et dédié aux féminines seniors, et labellisé par la fédération. Il n’existe tout simplement pas de labellisation pour les centres féminins pour cette catégorie d’âge. Cyrille Lloza a décidé de monter ce projet dans le cadre de son DES (diplôme d’Etude Supérieur, équivalent du BE2). « Le but, c’est de répondre tous les critères imposés aux centres destinés aux garçons, explique-t-il. Que ce soit au niveau de la quantité et de la qualité de l’entraînement, de l’obligation de recrutement et des aménagements du temps universitaire, et du suivi individuel des joueuses, ce centre répondra à toutes les obligations fédérales. Nous espérons ainsi participer à la création d’un label féminin. »

5 entraînements par semaine

Le club de l’Asruc a voté en interne la mise à disposition d’une somme de 20 000 euros pour financer ce projet. L’enjeu est important pour lui. Un label permettra de favoriser les bonnes relations avec les collectivités territoriales et les établissements universitaires. « Nous avons joué hier à Grenoble notre dernier match de la saison régulière, dit Lloza. Nous avions programmé un retour à 4 heures le lundi. Et il y a des filles qui devaient passer des partiels dès le lundi matin. C’est le genre de situations qu’un label peut nous permettre de mieux gérer, en accord avec les établissements scolaires. » Ce centre de formation proposera un programme chargé. Ses membres auront cinq entraînements hebdomadaires, trois séances de musculation. Le choix des intervenants n’a pas encore été fait mais des pros du Stade rouennais participeront. « C’est un pari sur l’avenir, conclut Lloza. Le rugby féminin est un sport fragile. Nous avons vu des équipes championnes de France disparaître de la circulation. Favoriser une formation interne de grande qualité est le seul moyen de nous prémunir des moments difficiles. »

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