Le réveil fidjien à Hong Kong
Un retour au sommet. Des Français à la peine. Des Américains qui confirment. Retour sur l’étape de Hong Kong des HSBC Seven Series.
Le retour en grâce des Fidjiens :
Un an qu'ils n'avaient plus gagné une étape du circuit mondial. C'était déjà sur la pelouse du Hong Kong Stadium. Champions Olympiques en titre, les Fidjiens sont à la peine cette saison. Aucune victoire en tournoi, seulement 3 finales, une erreur sur le CV XXL des joueurs du Pacifique. Erreur réparée donc ce week-end. Pourtant, tout n'avait pas forcément commencé de la meilleure des manières. Malgré une large victoire 36-0 contre le Japon, les Fidjiens buttent contre les Gallois 17-17. Victoire obligatoire contre les Blacks pour voir les quarts de la cup. Dans le classique du rugby à 7 mondial, Fidjiens et Néo-Zélandais livrent un match plein. Au final les coéquipiers de Kolinisau s'imposent 17-14. La route pour le titre sera plus « simple ». Un quart de finale bien négocié 29-12 contre le Canada. Une formalité en demi contre le voisin australien 33-12. Avant un festival en finale face aux BlitzBoks. Contre les Sud Africains, Nasoko (homme du match) et ses coéquipiers ont réalisé un match exceptionnel, retrouvant leur meilleur niveau pour asphyxier les leaders du classement mondial. Victoire finale 22-0 dans le plus beau tournoi de la saison.
Les Français n'y sont plus :
Alors que tous les espoirs étaient permis après la courte défaite contre l'Afrique du Sud en ouverture (17-10). Les Bleus ont sombré contre le Canada (28-14) perdant même leur capitaine Terry Bouhraoua. Avant de totalement perdre pied contre le Kenya (29-12). En quart de finale du Challenge Trophy, la France s'imposent contre le Pays de Galles (28-21) grâce à un 100% au pied de Barraque. Mais à l'image d'une saison où elle alterne le bon et le très mauvais l'équipe de France s'écroule à la dernière seconde en demi face aux Ecossais, 21-19 après avoir mené 19-7. Bilan ? Cinq matchs, quatre défaites. Une douzième place. Rien ne va plus dans la maison bleue qui souffre trop lorsque ses cadres sont absents (Bouhraoua, Vakatawa).
Baker on fire :
Un homme symbolise à lui seul le nouveau statut des Américains sur le circuit mondial. Perry Baker, moins de 10,5 secondes aux 100 mètres et un physique longiligne. L'ailier de l'oncle Sam a affolé les compteurs, avec neuf essais (33 cette saison) à son actif il termine meilleur marqueur du tournoi. Grâce à lui, les Américains terminent une nouvelle fois quatrième, s'imposant étape après étape comme une nouvelle place forte du rugby mondial.
Viva Espagna :
En marge du tournoi principal se déroulait celui de qualification. Un tournoi relevé avec la présence du Chili, de l'Allemagne et surtout de l'Espagne. Les Ibériques ont survolé la compétion et remportaient le droit de disputer le circuit principal la saison prochaine après leur victoire en finale 7-12 contre les Allemands.
Equipe type :
Your Hong Kong Dream Team. Seven superstars, but who would you have chosen? #HK7s pic.twitter.com/1fnmvQn3YJ
— World Rugby Sevens (@WorldRugby7s) 9 avril 2017
par Félix Comane
crédit photo : @WorldRugby7s
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