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«Fier de la saison que l’on fait»

Par midi olympique
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    «Fier de la saison que l’on fait»
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Mathieu Bonello, l’entraîneur de Lavaur (Fédérale 1), jeune retraité des terrains réussit sa première saison en tant qu’entraîneur. Il devrait qualifier l’ASV pour la phase finale. Un bel exploit.

Première saison en tant qu’entraîneur et déjà première qualification au sein de la très relevée Fédérale 1. Vous êtes un coach heureux ?

Oui, c’est globalement une bonne saison que nous accomplissons. Le président voulait que l’on se qualifie, nous sommes en passe de réussir donc oui ; je suis fier de la saison que l’on fait.

Qu’auriez-vous pu améliorer pour obtenir cette qualification plus tôt et/ou en meilleure position ?

En début de saison, nous avons mis du temps pour prendre nos marques. Nous avons perdu beaucoup de matchs de très peu à l’extérieur, avec souvent un jeu au pied défaillant. Avec un peu plus de réussite, nous aurions pu obtenir quelques victoires supplémentaires.

Quels seront vos objectifs désormais ?

À très court terme, nous voulons impérativement gagner notre dernier match de la saison (joué hors de nos délais de bouclage, N.D.L.R.) afin d’éviter Strasbourg, qui est l’ogre de la poule en phase finale. Nous voulons passer le plus de tour possible pour rendre heureux notre public. À plus long terme, nous voulons continuer de structurer le club pour le rendre pérenne à ce niveau et viser encore la qualification lors des années futures.

Est-ce à dire que vous serez encore là l’an prochain ?

Oui, je ferai au moins une saison de plus à Lavaur. En arrivant ici après ma carrière professionnelle, je ne connaissais pas trop le niveau Fédérale 1. Je ne connaissais pas les joueurs non plus. Je suis arrivé un peu dans l’inconnu. Avec une année de recul, je vais désormais pouvoir imposer ma patte. J’ai un peu plus de recul.

Comment vous-êtes vous retrouvé à diriger l’ASV, vous le Gaillacois d’origine ?

Cela s’est fait naturellement dans le cadre de ma reconversion d’après carrière via Pierre Fabre qui est le sponsor commun entre Castres et Lavaur. Je n’ai jamais perdu de vue le club de Gaillac mais pour le moment les ingrédients ne sont pas réunis pour y envisager un retour. Il y a des gens en place qui travaillent très bien et, à terme, j’aimerais entraîner chez les professionnels.

Comment en êtes-vous venu à entraîner ?

Lorsque l’on sent sa carrière de joueur arriver à son terme, on anticipe. Je savais depuis longtemps que je voulais rester dans le milieu du rugby et j’ai toujours été passionné par le management et l’entraînement. Ma voie de reconversion était donc toute trouvée.

Par David Bourniquel

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