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Besançon veut retrouver de l'union

Par midi olympique
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    Besançon veut retrouver de l'union
Publié le Mis à jour
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La démission de Daniel Iacob au soir de la dernière journée a surpris à Besançon, juste avant les barrages. Battus de peu en barrages aller, les Bisontins ont les capacités pour rebondir.

Dimanche, Besançon recevra Tavaux pour le match retour des barrages de Fédérale 3. Battus sur la plus petite des marges à l’aller (14-15), les Bisontins ont les cartes en main pour renverser la tendance. Ce n’était pas gagné d’avance. Assuré, quoiqu’il arrive, de terminer troisième, après sa défaite à domicile contre Pontarlier le 4 mars (12-24), Besançon a ensuite dévissé. Entre décompression et mise au repos de joueurs cadres, les Bisontins ont enchaîné ensuite trois défaites pour terminer le championnat : à Tavaux, contre Haguenau, neuvième et relégable, à domicile, puis à Metz (6-42) le 2 avril lors de la dernière journée de championnat.

À la suite de ce dernier match, l’entraîneur principal, Daniel Iacob, dans sa quatrième saison au club, a démissionné, à la surprise générale. Resté silencieux dans un premier temps, l’entraîneur des avants avait des relations difficiles avec le président, Thierry Petament, que nous n’avons pas réussi à joindre. Un texto envoyé après le match a mis le feu aux poudres. « Ma décision a été avancée de quelques semaines, regrette l’ancien entraîneur de Dole. Nous étions tous très tristes dans le vestiaire et j’ai reçu un message ironique me félicitant pour cette nouvelle défaite. Dans des moments difficiles, est-ce de cette manière qu’on soutient le groupe ? Ensuite, je lis dans le journal qu’il n’a pas compris mon départ… Je suis parti en raison de dysfonctionnement et de désaccord avec le président. »

 

« C’est nous qui auront gagné ou perdu »

Au pied levé, l’entraîneur-joueur, Tom Paterson, a pris le relais, aidé par quelques joueurs cadres devant, Jacques Botha et Jacques Georges, et l’ouvreur ou arrière, Cédric Bourcet, ménagé en fin de saison, et capitaine à Tavaux. Ce dernier regrette fortement le départ du coach. « J’ai découvert son départ par mail le lundi matin… Personnellement, j’ai du mal à comprendre ce genre de décision. Comment peut-on partir à quatre journées de la fin, en espérant bien sûr qu’on se qualifie dimanche. On a cravaché ensemble pendant quatre ans… De son côté, le président a toujours cherché à améliorer l’équipe… »

Les changements défensifs et offensifs appliqués dimanche dernier ont marché à demi. Dimanche, il faudra trouver la bonne carburation, sous peine d’avoir l’impression que le club s’est tiré une balle dans le pied. En gardien du temple, Cédric Bourcet se veut rassembleur et entend inciter ses coéquipiers à rester groupés. « C’est à nous de jouer, tous les quinze, tous les vingt-deux ! Au final, c’est nous qui aurons gagné ou perdu, pas Daniel Iacob ou Thierry Petament ! »

par Sébastien Fiatte

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