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Tisseron, un an plus tard

Par midi olympique
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    Tisseron, un an plus tard
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Révélation de la fin de saison dernière, le jeune espoir ciel et blanc grappille du temps de jeu en Top 14. Important, pour l’expérience, et pour préparer l’année prochaine.

Jeudi 7 avril 2016. Une date qui restera dans les esprits de Julien Tisseron. Ce soir-là, il connaissait sa première feuille de match, en tant que titulaire sur une rencontre officielle. Malgré la défaite 23-10 face à Perpignan, pour sa première, l’arrière ciel et blanc inscrivait le seul essai de l’Aviron et se faisait remarquer. À tel point que « Tiss » allait connaître une fin de championnat assez folle, participant à la montée en Top 14 et disputant cinq autres rencontres en marquant trois essais supplémentaires. Depuis, le garçon, qui a commencé le rugby à 6ans à Larressore, a continué de grandir. Dans la lignée de sa fin de saison en Pro D2, il fut lancé dans le grand bain lors de la première journée face à Toulon, pendant une mi-temps entière. Avant de connaître cinq autres rencontres en Élite, puis de repasser par la case espoirs. « Ça a été un peu difficile cet hiver, surtout après avoir goûté au Top 14 », reconnaît l’intéressé. « Il a enchaîné en début d’exercice, puis d’autres joueurs ont saisi les opportunités au poste d’arrière. Il a travaillé pour combler quelques lacunes, et là, il est en train de revenir en pleine force, en pleine confiance », explique Nicolas Morlaes. Un retour en forme récompensé la semaine dernière par sa première sélection chez les Tricolores, avec les universitaires. « Nous étions tous venus avec le même objectif, se faire plaisir, s’amuser et battre ces Anglais. » Ce fut chose faite, avec une victoire 25-16 dans un match où « techniquement, ils étaient bons mais, sur l’envie, on les a dépassés », détaille Tisseron.

 

Une belle progression

La suspension de Bustos Moyano pour dimanche pourrait permettre à Julien Tisseron d’enfiler le maillot floqué avec le numéro 15 pour la quatrième fois de sa carrière en Top 14. Les autres titularisations, c’est sur l’aile qu’il les a connues. « J’ai une petite préférence pour jouer à l’arrière, j’aime bien ce poste à responsabilité. Derrière mon équipe, je me sens bien », analyse le Bayonnais. Alors en un an, qu’est-ce qui a changé pour ce jeune polyvalent qui était plutôt habitué à passer la semaine à Tarbes, pour suivre des études de Staps, qu’à Jean-Dauger ? « Maintenant, je m’entraîne tous les jours, c’est ma première année où je vis rugby. J’ai des cours personnels ici, et je vais bientôt passer les concours pour le Capeps. Sinon, rien d’autre n’a changé, c’est que du positif », répond le garçon, passé aux travers des pôles et équipes de France jeunes. « Il a pris conscience de ses compétences. Il est capable d’alterner sur toutes les formes en attaque, et a progressé sur l’aspect défensif », analyse Thomas Darracq, le directeur du centre de formation de l’Aviron. Sous contrat jusqu’en 2019, le retour en Pro D2 des Ciel et Blanc pourrait permettre à l’espoir de s’aguerrir à son poste, mais avant ça, une fin de saison se présente à lui.

 

Par Pablo Ordas

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