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Marina Sabathier (Capitaine du FC Auch-Gers) : « Nous voulons exister »

Par midi olympique
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    Marina Sabathier (Capitaine du FC Auch-Gers) : « Nous voulons exister »
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Le FCAG condamné à la Fédérale 3, sa capitaine Marina Sabathier veut croire que l’avenir des Auscitaines n’est pas menacé

Comment les filles du FéCéA vivent-elles la chute du club en Fédérale 3 ?

On savait que ça n’allait pas bien du tout mais comme nous sommes du côté amateur nous sommes impactées mais pas autant que les garçons. Ils avaient besoin de nous, mais nous ne savons plus trop ce que nous allons devenir. Par nos résultats nous voulons montrer que nous avons notre place dans le club.

Quelles répercussions cela peut-il avoir sur l’activité des féminines ?

C’est surtout au niveau départemental que cela pose un réel problème. Déjà qu’il y avait peu de rugby féminin… Auch avait justement essayé de rassembler des joueuses de tout le Gers, de Mirande, Montréal, Lectoure ou Lombez-Samatan pour former une entité départementale. ça va devenir beaucoup plus délicat puisque le club est maintenant plus bas que Fleurance ou Lombez. Il va maintenant devenir difficile de rassembler autour de ce qui était le club fanion du Gers.

En qualité de capitaine, avez-vous parlé de cette situation avec vos coéquipières ?

Nous en avons forcément parlé car notre avenir était incertain, mais nos dirigeants nous ont expliqué que les pros étaient une chose mais que tout le secteur amateur du FCA se maintenait comme tous les autres clubs du Gers. Ils nous ont rassurées, mais nous savons qu’en termes de finances, notamment pour les déplacements, cela sera plus délicat. Cela dit, ça va.

Cette situation n’ajoute-t-elle pas à la fragilité du rugby féminin ?

Il y a des équipes qui se forment dans le Gers mais ce ne sont que des équipes à 7. Le département a besoin d’un club phare et c’est pour cela que les évènements sont très dommageables. Je ne suis pas vraiment inquiète parce que les filles sont présentes. Il y a une relève avec les cadettes.

Si vous aviez un souhait à émettre, quel serait-il ?

Celui d’être championnes de France (rires). Nous sommes qualifiées en Fédérale 2 à 15 et nous partons dans la même optique que les deux équipes de garçons qualifiés, nous voulons montrer qu’à Auch il n’y a pas que l’équipe une. C’est un tout. J’espère que nous allons y arriver, ce serait un joli pied de nez à l’histoire. Nous avons un très bon potentiel et de très bons entraîneurs, mais nous avons, hélas, perdu quelques joueuses sur blessures.

propos recueillis par Gérard Piffeteau

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