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Le Racing se qualifie à l’arrachée

Par midi olympique
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    Le Racing se qualifie à l’arrachée
Publié le Mis à jour
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Menés de 17 point, les joueurs de Travers et Labit ont réussi à complètement renverser le cours de la partie à la faveur de vingt minutes de révoltes. Ils sont passés près de la correctionnelle.

Le résumé

Le Racing 92 est qualifié et jouera les barrages, mais que ce fut dur ! Jusqu’à la 65ème de ce match étouffant, les Franciliens ont été écartés des phases finales. Trop de fébrilité en première mi-temps. Trop d’imprécisions. Des ballons perdus en touche les ont empêché de lancer leur jeu, et dans la confusion d’action mal fagottée, la défense de Bordeaux a provoqué des en-avants. Rien ne passait. La domination territoriale était stérile, alors que de son côté, l’UBB parvenait à convertir chacune de ses occasions. Jusqu’à une interception assassine de Blair Connor dix minutes après le début de la deuxième mi-temps, qui a donné 17 points d’avance aux Bordelais (3-20). Deux essais à zéro pour Bordeaux, qui pouvait encore prendre la place de barragiste à la faveur d’un troisième essai et d’un bonus offensif. Dans les travées de Colombes, on chantait « on est en vacances ». Ça sentait le roussi pour les hommes de Travers et Labit. Les deux entraîneurs ont fait rentrer leur banc à cet instant, et tout changé. A la faveur d’une grosse révolte collective, les avants du Racing ont envoyé deux fois consécutivement Nyenga et Nakarawa derrière la ligne, pour revenir dans les clous d’un bonus défensif qui les qualifiait déjà. Et puis Carter a franchi la ligne son tour (22-20). C’était fait. En 20 minutes de rébellion, le Racing 92 a inscrit 19 poins, et s’est payé son ticket pour aller défier Montpellier en barrage. Mais que ce fut difficile…

 

Le tournant du match

C’est l’essai inscrit par le troisième ligne du Racing 92 Yannick Nyanga à la 57ème minute. Il a sonné la révolte des siens, alors que l’UBB avait pris le large (3-20). Une passe de Chavancy mal contrôlée par Laulala était retombée dans les bras de l’ailier Girondin. Il avait mis les gaz sur 50 mètres sans que personne ne puisse le rattraper. La partie échappait complètement aux Racingmen. Ils l’ont reprise en main à la faveur de deux grosses posées collectives. Sur la première, l’arbitrage vidéo ne leur a pas accordé l’essai. Sur la seconde, Nyenga a été récompensé de son très bon match. Et le Racing a pu repartir de l’avant.

 

L’essai du match

Il a été inscrit par Ashley Cooper à la 13ème minute du match, à la suite d’une action limpide de 80 mètres. Le Racing 92 venait de perdre son deuxième ballon consécutif en touche sur les 22 mètres de l’UBB. Sur la première perte, les Bordelais en avait profité pour provoquer une pénalité transformée par Serin (5e). Sur la deuxième, ils sont allés à dam. Les Bordelais ont relancé immédiatement. Jean-Marcelin Buttin a percé sur 40 mètres plein centre du terrain. Pick and go en pagaille, ouverture grand large, et Ashley Cooper qui se propose dans le bon intervalle à 5 mètres de la ligne. Depuis 10 minutes, Le Racing dominait sans convaincre. Les Bordelais leur ont donné une double leçon de réalisme.

 

L’homme du match

Leone Nakarawa, plus connu pour ses inspirations offensives, a sans doute sauvé les siens par deux actions défensives. Alors que l’UBB menait 13 à 3, le seconde ligne Fidjien a empêché que l’écart se creuse juste avant la mi-temps. Le Racing venait de passer presque 30 minutes dans le camp de Bordeaux sans parvenir à convertir cette occupation. Balles perdues en touche, en-avants : tout y est passé. L’UBB a fini par se dégager, et se créer deux occasions franches. Sur la première, une pénaltouche, Nakarawa a bien lu le lancer de Maynadier (32ème). Il a empêché que les Bordelais forment un maul gagnant. Carter a pu dégager. Sur la touche consécutive, l’UBB a impulsé un maul progressant et une action tranchante. A 2 mètres de sa ligne, Nakarawa a posé les mains sur le ballon et a gagné une pénalité au contest. Compte tenu de la première mi-temps très fébrile des Racingmen, on ne sait pas vraiment s’ils auraient pu se remettre d’un écart de 17 points au citron. En deuxième mi-temps, c’est offensivement qu’il s’est manifesté. Il s’est trouvé en queue de maul à la conclusion de la grosse poussée collective qui a permis au Racing de revenir dans le bonus défensif, et les clous de la qualification.

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