Abonnés

Fiona Lecat, un rêve en bleu

Par Didier Navarre
  • Fiona Lecat, un rêve en bleu Fiona Lecat, un rêve en bleu
    Fiona Lecat, un rêve en bleu
Publié le Mis à jour
Partager :

La capitaine de l’équipe de France des moins de 20 ans, licenciée au Stade toulousain fait partie des révélations de cette année 2017.

Fiona Lecat, c’est une belle tête brune, bien faite et bien pleine qui vient de souffler ses vingt bougies. Dans la vie de tous les jours, Fiona croque à pleines dents dans l’existence. Entre ses études de BTS en management d’unités de communication et le rugby, sa vie est parfaitement rythmée. Sur un terrain l’étudiante studieuse se transforme en joueuse redoutable. Une troisième ligne particulièrement appréciée par ses coéquipières et redoutée par ses adversaires.

Formée à l’école de rugby de la Vallée-du-Girou, passée par les cadettes de Grenade-sur-Garonne, elle a donné un tournant à sa carrière en signant au Stade toulousain il y a maintenant trois ans. « C’était un rêve de jouer au Stade, dit-elle. J’y ai effectué ma dernière année en cadette. Ensuite, j’ai intégré l’équipe fanion. Pour ma première année en senior, j’ai eu la chance de disputer la demi-finale face à Montpellier. Malgré la défaite, ce fut un excellent souvenir. »

Forte de cette première expérience en Top 8, elle a séduit l’encadrement fédéral des moins de 20 ans qui n’a pas hésité à lui confier les galons de capitaine lors des deux tests hivernaux face à l’Angleterre. À Esher et Mont-de-Marsan, les deux tests se sont conclus par autant de succès (17-7) et (27-12). « Cette double victoire face à l’Angleterre, c’est quelque chose d’extraordinaire. Ce premier contact avec l’équipe de France donne des ambitions. Sincèrement, ça décuple envie de porter le maillot bleu de l’équipe nationale, de disputer le Tournoi des 6 Nations. Je sais que je dois encore progresser dans certains secteurs de jeu, mais je suis fin prête à faire des sacrifices », ajoute-t-elle. En ce moment, tout lui sourit ou presque. Le 23 avril dernier à Villeneuve-d’Ascq, elle a vécu le moment le plus douloureux de sa carrière lors des demi-finales retour du Top 8. À cinq minutes du terme, les Stadistes avaient leur billet pour la finale avant d’encaisser dix points dans les arrêts de jeu qui ont fait le bonheur des Lilloises. « Je n’ai pas encore regardé la vidéo du match », dit-elle amère. Fiona a 20 ans et l’avenir devant elle. Elle peut rêver d’un maillot bleu et d’un titre en Top 8. Sa jeunesse est un sérieux atout.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?