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Super Rugby : les Rebels s'impatientent

Par midi olympique
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    Super Rugby : les Rebels s'impatientent
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Alors que cela fait plus d'un mois que la Fédération australienne (ARU) a annoncé que soit les Rebels, soit la Force perdrait sa licence dans le Super Rugby, la franchise de Melbourne s'impatiente. Elle reproche à l'ARU le temps qu'elle prend pour se décider sans se préoccuper des joueurs. 

C'est la saga qui agite l'Australie depuis le mois d'avril, une des cinq franchises australiennes perdra sa licence dans le Super Rugby la saison prochaine. Deux équipes sont dans le viseur de la Fédération australienne de rugby (ARU) soit les Melbourne Rebels soit la Force. Et du côté de Melbourne, on commence à s'impatienter sur l'absence de décision de l'ARU. La Sanzaar, le contorsium qui gère le Super Rugby, s'est réunie la semaine dernière sans qu'aucune décision sur l'avenir des deux franchises n'est filtrée. « Il n'y a personne de l'ARU qui est venue nous voir pour rassurer les joueurs sur leur avenir. La manière dont l'ARU gère la situation est une honte », a expliqué Morgan Turinui, le coach adjoint des Rebels.

Une attitude qui ne serait pas sans conséquences psychologiques pour l'effectif des Rebels. Les joueurs subissent tout le stress de l'avenir incertain de leur franchises. Turinui charge également l'Association des joueurs de rugby professionnel (RUPA) qui ne vient pas du tout en aide aux joueurs de Melbourne. « Il y a 40% de l'effectif qui est en stress absolu, et 20% qui pourrait perdre son job à la fin de la saison. La RUPA doit faire plus pour nous aide », continue Turinui. En l'absence de décision, les Rebels sont incapables de signer de nouveaux joueurs ou de prolonger ces joueurs actuels. Du coup,  Melbourne craint un pillage de ses joueurs qui ne possèdent aucun contrat fédéral avec l'ARU. 

 

Une réforme bloquée par l'Australie ?

En attendant, les Rebels sont en conflit ouvert avec leur Fédération et ont engagé des poursuites judiciaires. La franchise de Melbourne juge que l'ARU n'a pas les moyens légaux de retirer une licence d'une des franchises australienne. La Force, elle aussi menacée, a également intenté une action judiciaire contre la Fédération australienne. Si bien que l'ARU pourrait faire machine arrière dans la réforme qu'elle a proposé au même titre que les trois autres fédérations (néo-zélandaises, argentines et sud-africaines) présentes dans le contorsium qui a formé la Sanzaar. La Fédération australienne n'aurait pas les sous pour compenser financièrement le retrait d'une licence dans le Super Rugby. L'ARU est déjà plombé économiquement par les procès face aux deux franchises. La solution pourrait être la fusion entre les Rebels et les Brumbies comme l'a proposé John Connoll, l'ancien entraîneur des Wallabies.

L'Afrique du Sud qui devrait perdre deux franchises pourrait également affirmer son désaccord face à cette réforme. Les franchises sud-africaines atttirent le plus de spectateurs dans le Super Rugby. De même, c'est elle qui compte le plus de téléspectateurs et apporte ainsi la majorité des droits télévisuels au Super Rugby. En l'absence de décision définitive : qui sait ce qui peut encore se passer ? 

par Pierre Loevenbruck

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