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La Bièvre - Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs: Petits mais costauds

Par midi olympique
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Ce petit village de trois mille habitants, a décroché son billet pour la Fédérale 2, avant de fêter cet été ces cent dix ans.

Il y a dix ans, l’UA Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, né en 1907 et marié depuis 1992 à Sillans, pour former La Bièvre Saint-Geoirs, avait fêté son centenaire d’une drôle de manière, par une relégation en Honneur. Cette année, l’entité pourra célébrer ses 110 ans le 14 juillet avec un sourire jusqu’aux oreilles après le drôle de tour joué il y a deux semaines. Dans la patrie de Mandrin, on s’y connaît en casse. Début mai, les joueurs de La Bièvre ont dévalisé Nuits-Saint-Georges. Après une victoire étriquée à l’aller (13-11), les joueurs de Benjamin Ollivier et de l’ancien grenoblois et berjallien, Romain Carmona, arrivé comme entraîneur-joueur l’été dernier, ont remis ça en Bourgogne (12-11) le 14 mai. à 37 ans, ce dernier a joué un rôle prépondérant, grâce à sa précision face aux perches, et son expérience dans le jeu. Après près de vingt saisons en Fédérale 3, entrecoupées de quatre saisons en Honneur, marqués par trois titres de champion des Alpes, La Bièvre retrouve donc la Fédérale 2, côtoyée en 1996-1997. Techniquement, le club fait même encore mieux. « Il y avait plus d’équipes à l’époque, souligne le secrétaire, Stéphane Delègue, entraîneur à l’époque. Il y a 1 900 clubs en France, nous faisons partie des 174 clubs les mieux classés. » Toujours soutenu par un public nombreux, La Bièvre, avec son voisin Izeaux, a été un club précurseur dans la création d’ententes entre équipes de jeunes. Dès 1981, les deux structures s’étaient associées pour proposer des équipes communes en cadets et juniors. Bon an mal an, l’entente est toujours debout. Elle a été rejointe depuis par Brézins en 2000, et Sillans, où un nouveau club a depuis vu le jour, en 2005, pour former la BIBS. Cette classe biberon fait ses armes ensemble avant de repartir en senior dans son club d’origine, avant, parfois, de se recroiser comme ce fut le cas en huitièmes de finale d’Excellence B, qui opposait La Bièvre à Izeaux, ce dernier disputant la finale hier. Fusionner également les entités seniors est également une idée qui revient souvent. Avec la présence de Voiron à l’est, Vinay et Saint-Marcellin au sud, et bien sûr Bourgoin et Grenoble pas loin, la capacité à alimenter en nombre les clubs se trouve limitée.

 « la montée n’était pas programmée »

Mais dans l’immédiat, La Bièvre ne boude pas son plaisir. Le club, soutenu par la mairie, veut relever le défi de la Fédérale 2, sur le plan du jeu, mais également sur le plan des structures. En début de saison, il s’était fixé comme objectif de passer de 200 000 à 250 000 euros de budget dans les trois ans. Il va falloir aller plus vite… « La montée n’était pas programmée et le sportif est allé trop vite en besogne, sourit le président, Patrice Maclet. Nous allons essayer de faire mieux pour tenter d’approcher des 300 000 euros. » Ensuite, ils essaieront de continuer de détrousser les équipes adversaires, pour tenter de devenir aussi légendaire que Mandrin.

 

par Sébastien Fiatte

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