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Rugby universitaire : Grenoble tient sa revanche

Par midi olympique
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    Rugby universitaire : Grenoble tient sa revanche
Publié le Mis à jour
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Finaliste malheureux la saison dernière contre Lyon, Grenoble retrouvait les rhodaniens pour une revanche. Dominateurs du début à la fin les Isérois sont champions de France élite.

On pensait que ce remake de la finale 2016 allait être explosif. On est un peu déçus. En ce début de rencontre la priorité semblait être donnée au défi physique. Les impacts étaient virils mais corrects, mais le jeu oublié. Le match était pour ainsi dire cadenassé. Vingt minutes de jeu, les défenses continuent de prendre le pas sur les attaques, mais Grenoble finissait par trouver la clé du verrou lyonnais, pour inscrire le premier essai de la rencontre après avoir alterné jeu au près et jeu au large dans les 22 rhôdaniens (22e, 10-0). Il a suffit d’un essai pour libérer les Isérois. Tout aussi entreprenants que leur adversaire les Grenoblois font la différence physiquement. Le travail de sape entrepris porte ses fruits et en force les avants rouge et noir aplatissent l’essai du break (28e, 15-3). À la mi-temps le score est sans appel (18-3). En début de seconde période le match échappe totalement aux Lyonnais. Alors que le dégagement grenoblois semblait être une offrande, à la retombée, le numéro 10 lyonnais ne parvenait pas à se saisir du ballon qui atterrissait dans les mains adverses. Soixante mètres plus loin, l’ailier isérois s’en allait aplatir un essai assassin (47e 25-3). Malgré un dernier baroud d’honneur conclu par un groupé pénétrant à 14 joueurs (70e 25-8), et un dernier contre, rondement bien mené (78e, 28-13) les lyonnais ne referont pas leur retard. Dominés dans tous les secteurs du jeu et sur tous les impacts, Lyon cède son titre (32-13) à des Grenoblois impressionnants de maîtrise et de justesse technique. Même si il y a eu du mieux en deuxième période, on regrettera que l’enjeu l’ait emporté sur le jeu. Mais il paraît qu’une finale ça ne se joue pas, ça se gagne…. Il paraît.

 

par Félix Comane

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