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LNR : Samedi, on vote

Par midi olympique
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L’assemblée Générale de la LNR qui se déroule samedi à Montauban a pour principal enjeu les élections partielles pour siéger au comité directeur.  Mais pas seulement...

Les élections : Boudjellal y croit

Ils seront donc cinq prétendants pour trois sièges à pourvoir au sein du comité directeur de la LNR. Trois sièges libres, au sein du collège des clubs de Top 14, après la démission de l’ancien président du Stade français Thomas Savare et à l’obligation faite à Francis Salaïgoty et Marc Chérèque de laisser leur place en raison de la relégation de leurs clubs respectifs Bayonne et Grenoble. Et si cette élection partielle a une saveur bien particulière, c’est évidemment en raison de la candidature du président de Toulon Mourad Boudjellal. Ce dernier, souvent en conflit avec son institution de tutelle, a décidé de tenter de nouveau de se présenter. Souvenez-vous. Boudjellal avait déjà présenté sa candidature à la tête de la Ligue en 2016 face à Paul Goze. En vain. Il sera cette fois-ci opposé aux dirigeants de Brive Jean-Jacques Bertrand, de Bordeaux-Bègles Laurent Marti, de La Rochelle Vincent Merling et d’Agen Alain Tingaud. « Même si je suis clivant, je crois avoir des idées et des arguments pertinents pour le rugby professionnel, avançait le patron du RCT lundi dernier dans ces colonnes. Mon souhait, c’est de faire avancer le rugby, le développer. Proposer une autre politique. » Au sein de l’institution, certains membres ne sont pas hostiles à Mourad Boudjellal. Toutefois, en raison de sa proximité avec le président de la FFR Bernard Laporte et en raison d’une vive tension durant de longues semaines entre la Fédération et la Ligue, rares sont ses soutiens officiels. Un membre du comité directeur disait même cette semaine que « élire Boudjellal, ce serait faire rentrer le loup dans la bergerie ».

 

Pro D2, on vote aussi

Au sein du collège de Pro D2, suite au retrait d’Alain Tingaud en raison de l’accession au Top 14 de son club et à la démission d’Alain Carré pour se présenter à la présidence de l’UCPR (ce qui lui permettra tout de même de siéger au sein du comité directeur), deux places seront également en jeu entre Frédéric Calamel (Carcassonne), Marc Chérèque (Grenoble) et Francis Salagoïty (Bayonne).

 

Un budget à la hausse

La LNR se porte bien, merci pour elle. Par rapport au budget prévisionnel de l’an dernier, il sera annoncé samedi matin à l’ensemble des clubs professionnels que le total des produits passera de 128 à 135 millions d’euros. Une augmentation liée à plusieurs paramètres. D’abord, il est à noter une augmentation des revenus de l’EPCR et donc de la part reversée à la France. Mais pas seulement. La LNR enregistre également une augmentation de ses droits marketings de l’ordre de deux millions d’euros. La hausse des revenus de la LNR tient aussi au fait que l’an passé le poste recette lié à l’organisation des demi-finales avait été minoré car le lieu des demi-finales n’avait pas été choisi avant l’Assemblée Générale. Ce qui n’est pas le cas cette saison puisque Lyon a déjà été désigné ville hôte des demi-finales. Quant à la caisse de blocage de Pro D2, elle est en hausse en raison de l’apparition de trois nouveaux matchs (nouveaux format de la phase finale calqué sur le Top 14 + match de barrage entre le finaliste de Pro D2 et le 13e du Top 14).

 

Ratification de l’avenant à la convention FFR-LNR

Après la FFR, le week-end dernier lors de son congrès annuel à Bourges, c’est au tour de la LNR de voter l’avenant à la convention qui lie les deux parties. Un avenant qui court pour une année. Les deux institutions ont prévu de se revoir rapidement afin de finaliser la prochaine convention pour la période 2018-2023 et ont fixé soit l’échéance des AG financières de décembre prochain ou les prochaines AG de juin 2018. À noter que le budget de la LNR a intégré cet avenant qui prévoit un versement de la FFR de 2,2 millions d’euros, ce qui permettra à la Ligue de revaloriser l’indemnisation des clubs pour la mise à disposition des joueurs.

 

Les calendriers : il faudra attendre

Depuis quelques années, la LNR a pris l’habitude, dans la mesure du possible, de communiquer les calendriers à l’issue de son AG. Cette année, il faudra attendre un peu. « Nous avons débuté les processus tardivement car nous étions en attente des calendriers de la Ligue Nationale de foot, explique Emmanuel Eschalier, le directeur Général de la Ligue. La LFP n’a communiqué que le 14 juin dernier. Or, c’est un élément déterminant qui enclenche une série de contraintes et de possibilités pour les clubs qui souhaitent éventuellement délocaliser. Et nous devons aussi prendre en considération la concurrence locale avec les clubs de football. » La diffusion de ces calendriers, tant attendus, devrait se faire durant le week-end des 8 et 9 juillet.

 

Commotions cérébrales : ça va piquer

La FFR a lancé son carton bleu (lire notre édition de lundi dernier), mais la LNR ne reste pas à la marge en matière de prévention liée au risque des commotions cérébrales. En effet, les clubs professionnels auront à voter samedi une mesure importante. Lors de son comité directeur du 26 mai dernier, la LNR a décidé de mettre en place un barème de sanction dans le cadre de la prévention de ces commotions, véritable préoccupation du moment dans le rugby français. D’abord, vendredi soir, lors d’un comité directeur qui précédera l’AG, les élus auront à trancher sur le choix du prestataire à retenir pour l’équipement permettant l’accès pour les différents staffs médicaux des différents flux vidéo dans le cadre de la surveillance des commotions cérébrales. Ainsi, la saison prochaine, les staffs médicaux auront à leur disposition toutes les images nécessaires afin de statuer au cours d’un protocole. « Ça rentre dans le cadre du renforcement du protocole commotions cérébrales, explique Emmanuel Eschalier. Dans ce projet, il y a aussi l’institutionnalisation de la commission de surveillance des incidents qui dépend de la FFR et le renforcement des obligations de formation sur l’encadrement médical des staffs techniques dans les clubs. » Mais pas seulement, un barème de sanction en cas de non-respect du protocole a également été adopté en comité directeur. Des sanctions qui n’existaient pas jusque-là. D’abord, en cas de manquement à cette disposition, la commission de surveillance des incidents de la FFR sera compétente pour saisir la commission de discipline et des règlements de la LNR. Et le club fautif pourra alors se voir infliger une amende allant jusqu’à 50 000 euros pour les clubs de Top 14 000 et 25 000 euros pour les clubs de Pro D2.

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