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« Nous pouvons franchir un palier »

Par midi olympique
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Pierre Mignoni - Manager sportif : De retour d’Afrique du Sud, il a retrouvé son groupe avec la détermination qui l’anime. Dans la continuité des bases posées la saison dernière, il espère que le groupe et le club continueront leur progression.

Vous êtes revenus lundi dernier, après avoir passé quinze jours en Afrique du Sud, avec les Barbarians. Comment aviez-vous organisé votre absence ?

À la fin de saison dernière, nous avions continué à travailler. Tout était en place pour la reprise : nous avions calé les entraînements et l’ensemble de la présaison. Je suis parti assez libéré d’esprit. Et je remercie tout mon staff qui a super bien bossé. Je n’étais pas trop inquiet ! J’ai parlé avec Gérald (Gambetta, le team manager) tous les jours. J’étais en contact avec un membre du staff différent tous les jours. Je m’appuie sur un staff de qualité, en qui j’ai confiance. Nous travaillons ensemble depuis deux ans.

Dans quel état se trouvent vos joueurs ?

Je les sens enthousiastes. C’est bien. Je sens beaucoup de fraîcheur, d’envie après cinq semaines de vacances. Nous repartons sur les bases de l’an dernier. Nous serons encore plus exigeants dans beaucoup de domaines car nous devons progresser. Mais je sens que j’ai en face de moi des mecs déterminés. Surtout, ils ont la banane. C’est important.

Aujourd’hui, les recrues vous rejoindront. Qu’attendez-vous d’eux ?

Clairement, j’attends qu’ils nous apportent une plus-value rugbystique, qu’ils nous permettent de continuer à construire ce que le groupe a mis en place. L’an dernier, les joueurs sont entrés dans l’histoire du club. J’ai envie que les nouveaux prennent la mesure de cela. C’est à eux de s’intégrer. Des joueurs importants dans le leadership, comme Thibaut Privat, entre autres, ont marqué l’histoire du club et sont partis. Ceux qui arrivent, comme François Van der Merwe par exemple, doivent prendre le relais. Mickaël Ivaldi et Julien Puricelli sont toujours là. Et il y a en d’autres. J’attends aussi Frédéric Michalak, Thibaut Regard, Rudi Wulf ou Mike Harris, sans oublier les plus jeunes à l’image de Baptiste Couilloud. C’est important que tout le monde amène un plus.

On dit parfois que la deuxième saison, celle de la confirmation, est plus dure que la première…

Pour moi, tout est dur ! La première n’a pas été facile, la deuxième ne sera pas facile et la troisième non plus ! On ne part pas dans une aventure tranquille. Dans le sport de haut niveau, il faut toujours confirmer. Et j’ai envie que l’équipe aille plus loin. Pour cela, je demanderai encore plus aux joueurs. Moi et le staff devront être encore plus exigeants envers les joueurs et eux devront l’être encore plus envers eux-mêmes. Si nous le faisons, avec la qualité des joueurs qui nous ont rejoints, nous continuerons à monter. Pour moi, la confirmation est conditionnée au surplus d’exigence à mettre en nous. C’est cela qui nous permettra de franchir un palier, ou pas. Et je pense qu’avec le recrutement effectué, nous pouvons franchir un palier.

Quel est l’objectif ?

Il est de faire mieux que la saison dernière. Je ne vais pas faire de langue de bois : nous ferons le maximum pour être dans les six. Mais c’est l’objectif de quatorze équipes…

 

Propos recueillis par Sébastien Fiatte

 

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