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Briatte, le Baby boss

Par midi olympique
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    Briatte, le Baby boss
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L’an dernier, le jeune troisième ligne aurillacois Romain Briatte a fait plus qu’assurer l’intérim dans le groupe pro et il compte bien remettre le couvert.

À 24 ans, Romain Briatte sera l’un des chefs de file du groupe aurillacois. Une tâche qu’il prend à cœur car il aime ça. Romain, c’est un patron par nature et le fait de retrouver bon nombre d’anciens de l’ASM ne fait que confirmer cela. Depuis trois ans, le troisième ligne aile ne cesse de prendre ses responsabilités sur et en dehors du terrain. L’an dernier, il assure le poste dès la première journée. Peu importe qu’il ait bénéficié d’un concours de circonstance avec les nombreuses blessures sur son poste. Il a pris ce qu’il venait comme cela venait. Et sur le terrain, ça a fait mouche. « L’an dernier, j’ai eu la chance d’enchaîner une grosse vingtaine de feuilles de matchs. Là, j’ai la chance d’être dans le groupe des quatre, cinq joueurs leaders du groupe pour faire la liaison avec les coachs. On a bien compris qu’avec André (Bester, N.D.L.R.), la communication était très importante.» Romain Briatte est à classer dans la catégorie des bons élèves. Studieux, appliqué, à l’écoute de la moindre information, il se nourrit de tout et de tous. Formé à l’école du devoir et de la compétition, c’est un véritable guerrier sur le terrain comme à l’entraînement – ce qui vaut par moments de belles passes d’armes avec ses coéquipiers – car il considère qu’il n’y a pas de petit effort dans le travail. Touche, mêlée, rucks, Romain s’y file comme on dit. C’est un gros bosseur de surcroît, un vrai « stakhanoviste » du ballon ovale, qui n’hésite à faire du « rab’» dès qu’il le peut, avec qui veut bien le suivre. Mais au-delà de cela, Romain est aussi un meneur d’hommes. En Espoirs, dont il était le capitaine, c’était déjà lui, le patron. L’an dernier, il a été capitaine de la touche pour suppléer l’absence de Pierre Roussel. Il a même pris le brassard de capitaine à Albi. Il compte bien remettre le couvert cette année.

 

Chercher le supplément d’âme

« Depuis que je joue au rugby, j’ai toujours eu cette âme-là, d’encourager, de motiver. Cela me vient naturellement. Après, c’est sûr que c’est quelque chose qui me fait plaisir, sinon je ne le ferai pas », explique le gaillard d’1,94 pour 105 kg. Et il est vrai qu’en ce mercredi d’entraînement, Romain est sur le côté, à cause d’une ampoule monumentale, et ne peut participer aux séquences de fractionnées qui s’enchaînent. Mais il est là pour encourager les siens et servir de porteur d’eau. « Pour certains jeunes, c’est leur première prépa. Tu es obligé d’être derrière eux pour ne pas qu’ils lâchent. C’est sûr que dans leur tête ils doivent trouver cela difficile. Mais non au contraire, il faut être là pour leur dire que c’est bien ce qu’ils font et qu’il faut s’accrocher. » Voilà le bonhomme. Près pour soutenir les siens et les emmener vers l’avant. Mais si vous attendez de lui qu’il s’écrase quand quelque chose ne va pas, vous pouvez toujours courir. Cette année, Romain Briatte va pousser le groupe pour qu’il est ce petit supplément d’âme, « cette âme de compétiteur que nous n’avons pas à l’extérieur et de ce dire que lorsqu’on se déplace, on y va pour gagner. » Point barre !

 

Par Jean-Marc Authié

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