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Baptiste Chouzenoux : « Je suis venu jouer ma carte à fond »

Par Arnaud Beurdeley
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    Baptiste Chouzenoux : « Je suis venu jouer ma carte à fond »
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L’ancien Bayonnais revient sur les raisons de son choix de rejoindre le Racing et sur ses premiers pas dans les hauts-de-Seine.

Pourquoi avoir choisi le Racing pour poursuivre votre carrière ?

Quand le Racing m’a fait part de son intérêt, j’ai été flatté. Pouvoir venir jouer dans un tel club, c’est quand même une sacrée opportunité. J’ai quand même réfléchi, mais je me suis dit que c’était le bon moment de tenter une nouvelle aventure et d’essayer de franchir un cap supplémentaire.

 

Avez-vous le sentiment de vous mettre en danger ?

Disons que j’ai choisi de quitter mon cocon. J’ai commencé à jouer à l’Aviron à l’âge de 6 ans. Bayonne, j’y suis né, j’y ai grandi. C’est mon club. Là-bas, j’avais la chance d’avoir du temps de jeu. J’aurai très bien pu rester. Mais c’est un choix mûrement réfléchi.

 

La dernière saison du Racing 92, ponctuée de nombreuses affaires extra-sportives, ne vous a pas effrayé ?

Franchement, non. J’en avais discuté un peu avec les coachs avant de m’engager, ils ont été très transparents avec moi. De l’extérieur, ça peut effectivement paraître incroyable. Mais racontées de l’intérieur, les choses sont plus simples.

 

Découvrir et jouer dans la future Arena du club a-t-il été un paramètre dans votre choix de rejoindre le Racing ?

Non, mais j’avoue que ça m’excite vraiment. Je pense que ça va être énorme. J’en ai discuté un peu avec les joueurs du club, j’ai l’impression que ce stade sera unique.

 

Avez-vous le sentiment de changer de monde ?

C’est sûr qu’en termes d’infrastructures, il y a un monde d’écart entre Bayonne et le Racing, mais les deux clubs n’ont pas les mêmes moyens. L’Aviron est un super club d’une petite ville. Ici, c’est très différent. J’avais besoin de sortir un peu de mon quotidien car j’estime qu’il est plus facile de progresser quand on se met en danger qu’en restant tranquillement à la maison avec les copains. Mais, c’est vrai, j’ai l’impression d’avoir changé de monde.

 

Quelle a été votre première sensation à la reprise de l’entraînement ?

J’avoue que ça fait drôle au début. Ici, il n’y a quasiment que des stars. Et encore, tous les internationaux ne sont pas revenus de vacances. La plupart, ce sont des mecs que je regardais à la télévision il y a quelques années. Mais, c’est vraiment intéressant de pouvoir côtoyer tous ces joueurs à l’entraînement. C’est un facteur qui doit favoriser ma progression.

 

Ne craigniez-vous pas de voir votre temps de jeu se réduire ?

Je m’attends évidemment à avoir moins de temps de jeu, mais je suis venu jouer ma carte à fond. J’espère progresser rapidement, pouvoir me glisser dans le roulement que les coachs feront et essayer de me faire une place.

 

Votre profil très aérien n’est-il pas votre meilleur atout ?

J’ai cette chance d’être grand et très longiligne. À Bayonne, on m’avait confié cette responsabilité d’annoncer les touches. C’est une responsabilité que j’ai appréciée. J’aime ce secteur de jeu et je sais que c’est aussi le dada de Laurent Travers. Il est très pointu sur la conquête aérienne. Si ça peut me permettre de me mettre en évidence, alors tant mieux.

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