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Vern Cotter : « En Écosse, j'ai appris un nouveau métier »

Par Léo Faure
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    Vern Cotter : « En Écosse, j'ai appris un nouveau métier »
Publié le Mis à jour
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RETROUVAILLES : Trois ans après avoir quitté Clermont et la France, l’entraîneur Néo-Zélandais est de retour, cette fois sous les couleurs de Montpellier. Trois années qui l’ont changé, humainement et professionnellement. Une expérience Qui l’a aussi apaisé. Face à l’étang de Thau, du côté de Sète, vern Cotter a accepté de se confier longuement sur sa parenthèse écossaise, les conditions de son arrivée au MHR et ses projets pour le club héraultais. En toute décontraction.

Vous revenez en France, trois ans après votre départ de Clermont. En quoi êtes-vous un entraîneur différent ?

On est constamment en train d’évoluer par rapport aux bouquins qu’on lit, aux gens qu’on rencontre, aux expériences qu’on fait. Celle en écosse m’a beaucoup aidé. En tant qu’homme et père de famille, tout d’abord. Ensuite, en tant qu’entraîneur. J’ai appris un nouveau métier. J’ai quitté le calendrier dense et régulier d’un championnat pour travailler sur des séquences très intenses, avec peu de temps de préparation.

Quand les dirigeants écossais vous ont signifié la fin de votre mission, avez-vous immédiatement envisagé de revenir en France ?

Non. Notre destination initiale, c’était la Nouvelle-Zélande. Je pensais rentrer à la ferme. Ensuite, il y a eu des contacts avec les Chiefs, qui me permettaient de rentrer au pays et de rester dans le rugby. Mais il fallait encore vivre loin de la ferme.

Des contacts avancés ?

Oui, assez avancés. Mais à ce moment, Monsieur Altrad m’a appelé.

Et alors ?

J’ai eu une sensation de déjà-vu. Je me suis rappelé ma première conversation avec René Fontès, avant d’arriver à Clermont. Il y a un gros projet, dans un club qui ambitionne d’être champion de France pour la première fois. Cette idée de construction m’a plu. Je me suis alors dit : « Si c’est pour rester dans le rugby et ne pas vivre à la ferme, pourquoi pas la France ? » Je connais le pays, je m’y sens bien. Ma famille aussi. Le projet est intéressant. On a donc décidé de venir à Montpellier.

Le vestiaire montpelliérain était réputé divisé ces dernières saisons. Est-ce une difficulté que vous appréhendez ?

Non parce que je ne l’ai pas trouvé ainsi. Je ne sais pas comment ça se passait avant mais à mon arrivée, j’ai trouvé un vestiaire enthousiaste et homogène. Je ne suis pas dupe, je connais les saisons de Top 14 et leur longueur : il y aura des moments de frustration. Mais le plus important est qu’il perdure, en toile de fond, une culture de club. Quelque chose qui appartienne aux joueurs, un esprit montpelliérain. Quand nous aurons construit cela, nous pourrons encaisser les périodes de tension.>>><<<

Pour finir : quand le calendrier est tombé, est-ce les confrontations face à Clermont que vous avez regardé en premier ?

En premier, non. J’ai regardé par quel adversaire on débutait. Ensuite, c’est possible que j’ai jeté un œil sur les confrontations avec Clermont. La première, début novembre mais surtout la seconde, à Marcel-Michelin, le 27 janvier. Le jour de mon anniversaire ! Si les Clermontois étaient sympas, ils me laisseraient gagner et mettraient une bouteille de champagne dans le vestiaire (il éclate de rire).

 

Propos recueillis par Léo Faure

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