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François et sa bande

Par Jérémy Fadat
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Capitaine chez les jeunes en club ou en sélection, François Cros est un leader né qui va prendre encore du poids pour permettre à sa génération dorée de retrouver sa place parmi les grands.

«Le Stade toulousain a peut-être trouvé l’un de ses futurs capitaines.» La confidence était signée Fabien Pelous, alors directeur sportif, dans l’hôtel réservé par le club à Coventry quelques heures après la courte défaite des siens face aux Wasps le 14 janvier dernier. Elle concernait François Cros, qui avait déjà été son leader en équipe de France des moins de 20 ans et qui venait de signer une prestation majuscule. Celle qui marquait son entrée dans la cour des grands. Farci de talent, le troisième ligne polyvalent est aussi un meneur d’hommes hors pair, capitaine dans toutes les catégories de jeunes à Toulouse et en sélection. En marge des demi-finales de Top 14 disputées à Marseille, lorsque le futur président Didier Lacroix nous avait accordé un entretien exclusif, il glissait ces mots : « Chez les jeunes, la génération des Baille, Aldegheri, Cros, Bonneval et autres joue différemment des autres parce qu’elle a tout gagné en cadets et en Crabos. Elle veut gagner de nouveau. » Cros était le porte-étendard de cette bande-là. Rien d’étonnant alors à ce qu’Ugo Mola et son staff aient décidé de lui confier le brassard lors de l’avant-dernière journée de championnat la saison passée à Castres, quand leur équipe était déjà écartée de la course aux phases finales et en totale perdition. C’était un bout de l’avenir de Toulouse qui s’écrivait.

« Du plaisir à assumer »

Attention, le flanker ou numéro 8 n’a pas été désigné unique successeur de Thierry Dusautoir, charge de toute façon trop lourde à porter pour qui que ce soit, mais il sera amené à prendre un poids de plus en plus considérable au sein du vestiaire. D’abord car il fut l’une des rares satisfactions du dernier exercice sur le plan sportif. Ensuite car son parcours colle parfaitement à l’image du club le plus titré de France. « J’y suis arrivé en moins de 16 ans et c’est celui que j’adorais lorsque j’étais gosse », nous assurait-il il y a quelques mois. Aussi car il est un leader né. « Ce n’est pas une chose que l’on revendique mais quand on m’a choisi, j’ai toujours pris du plaisir à l’assumer », ajoutait-il. Enfin car lui et ses acolytes doivent aujourd’hui et définitivement s’affirmer pour relancer le Stade toulousain et tourner la page des glorieux anciens, lesquels ont quitté la scène pour les derniers lors de l’intersaison. Le potentiel des joueurs précédemment cités par Didier Lacroix est immense. Sans compter la prometteuse fournée suivante des Mauvaka, Neti, Verhaege, Tolofua frère ou Tauzin. « On a la chance d’avoir une bonne génération à qui le club offre du temps de jeu, ne cachait pas Cros. On a, pour la majorité, joué ensemble chez les jeunes et c’est presque un rêve de se retrouver chez les pros. » Un rêve qu’il convient désormais de transformer en implacable et brillante réalité. Le retour du géant toulousain au premier plan en dépend.

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