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Laurent Labit (Racing 92): « On va changer de monde »

Par Arnaud Beurdeley
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    Laurent Labit (Racing 92): « On va changer de monde »
Publié le Mis à jour
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Habitué à la remise en cause et à travailler sur les échecs passés, l'entraîneur des trois-quarts du Racing 92 assure avoir tiré des enseignements de la dernière saison. Et croit en un avenir meilleur...

Après une saison chaotique, l’effectif a été très peu modifié. Pourquoi ?

Avec Laurent (Travers), on aime travailler dans la continuité et dans la durée avec nos joueurs. On ne voulait pas tout chambouler. La fraîcheur, l’émulation, c’est bien, mais après la saison que nous avons vécue, s’il avait fallu tout recommencer, tout reconstruire, ça aurait été compliqué.

Durant l’intersaison, vous avez beaucoup travaillé sur le bilan de l’an passé. Quels enseignements en avez-vous tiré ?

On va remettre un cadre, de la rigueur et de l’exigence. Et on va le faire dès le départ, ce que nous n’avions pas fait la saison dernière. On sortait d’une finale, d’une fin de saison exceptionnelle, de vacances très courtes et on est reparti avec trop de laisser-aller. L’an passé, nous ne sommes pas redescendus de notre nuage. Et une fois que la saison avait débuté, il était trop tard. Cette saison, on va essayer d’aller chercher dès le début, la performance, et même la perfection.

Restent-ils des stigmates des difficultés rencontrées l’an passé ?

Même si nous n’avons pas atteint nos objectifs, on a quand même fini sur une bonne note avec cette victoire en barrage à Montpellier et une bonne performance en demie contre le futur champion, qui était vraiment au-dessus de nous. Avec ces deux derniers matchs, les joueurs sont partis en vacances le cœur un peu plus léger. Et puis, le changement par rapport à l’an passé, c’est que les joueurs ont eu des vraies vacances. Pour ceux qui ont repris dès le départ, on a senti les mecs très excités, très motivés. Ils savent qu’ils auront le temps d’être plus pointus, plus précis. C’est tout bête, mais de savoir qu’on va pouvoir jouer des matchs amicaux et faire un stage, c’est rafraîchissant. Je crois vraiment que nous serons dans d’autres dispositions pour la reprise.

Qu’attendez-vous du rôle de Chris Masoé dans le staff technique ?

Chris fait partie de ces joueurs friands de tous les exercices de technique individuelle . L’entraînement le titillait depuis longtemps. Il est donc en charge de tout ce qui touche aux attitudes au contact avec ou sans ballon, sur les contest également. Lui, c’est un spécialiste dans ce secteur. Ça va nous apporter une plus-value. D’autant plus qu’on reste sur cette idée de vouloir jouer debout au maximum.

Cette saison, vous allez faire votre entrée dans votre nouveau stade, la « U Arena ». Est-ce une pression supplémentaire en termes de résultat ?

On attend ça depuis très longtemps, le président encore plus. Cette pression sera sur les épaules de tout le monde. En passant de Colombes à l’Arena, on va changer de monde. Cette pression ne doit pas être négative. Ce doit être un nouvel élan. C’est aussi dans cette perspective que l’on souhaite développer ce jeu debout. Nous allons évoluer sur une pelouse synthétique et sous un toit fermé. Tout sera réuni pour nous permettre de mettre de la vitesse au jeu et de proposer un spectacle intéressant.

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