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Le CA Aiglon veut se réinventer

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Finissant deuxième de sa poule cette saison, le CA Aiglon n’a pas réussi son pari de la remontée en Fédérale 3, laissant le champ libre à Grand-Couronne.

Le club qui avait quitté le niveau fédéral après une saison horrible en 2014-2015 (et dix-sept ans de présence en Fédérale) ambitionne toujours de retrouver ce niveau et ce, dès l’an prochain. « On a ce qu’il faut, on a, depuis trois ans, assaini le projet. Les finances ne sont plus dans le rouge, on a gardé un vrai potentiel d’attractivité et un réseau de contacts qui nous permettent de recruter de bons profils », estime Jacky Vimbert, le président. En effet, sont déjà annoncés, pour la saison prochaine, deux Géorgiens, le retour d’un jeune deuxième ligne du cru venant de Chambéry, et un pilier qui sera associé au pilier roumain arrivé l’an passé (Sergiu Buzea). Le club a une vision à court terme qui fait dire au président « qu’on a autant de moyens que Caen et Le Havre qui sont en Fédérale 3, on a clairement et historiquement notre place ».

 

Faire table rase du passé

On se pose alors la question du changement rapide qu’a connu la division sur ces dernières années, avec un impact financier plus lourd face à des déplacements plus longs et une demande de structuration plus aboutie. « Nous sommes conscients de tout cela, et nous avons des partenaires prêts à nous suivre, nous avons aussi entamé un travail à spectre large, je suis référent Normandie auprès de la Fédération. J’ai aussi envie de voir ce que le projet de Rouen en Normandie peut apporter, je pense que, pour un club comme le nôtre, ça peut être une bonne expérience de les rencontrer », admet le dirigeant. Le sentiment général est donc à une envie de tous de goûter à nouveau aux joutes de la Fédérale. « Clairement si on reste en Honneur, on est mort, on perdra trop de monde, et notre envie, notre culture est clairement à la compétition », conclut Jachy Vimbert. L’Aigle est donc prêt à faire table rase du passé, et ce l’année de ses 50 ans d’existence. Prêt à repartir pour un demi-siècle.

 

Par Gaël LECOEUR

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