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Patrick Furet : « La détermination est la clé de toutes les organisations ! »

Par midi olympique
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    Patrick Furet : « La détermination est la clé de toutes les organisations ! »
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Patrick Furet l'ancien troisième-ligne natif de Porto-Vecchio, se livre avant sa troisième saison à la tête des avants dacquois.

Vous entamez votre troisième saison à Dax. Comment se passe votre vie dans les Landes ?

J’ai vécu une très bonne intégration. Ma dernière fille est venue au monde ici. Ma compagne exerce comme ostéopathe sur la Côte, nous nous sommes donc installés à Tyrosse. Cela m’a évidemment valu quelques remarques (rires…). Je suis corse et je connais bien ces histoires d’identités… J’ai grandi entre le maquis et la mer. Faute de pouvoir pratiquer la chasse et la pêche à la main, je me suis mis au surf…

Comment se passe votre collaboration avec Raphaël Saint-André ?

Avec le départ de Jérôme Daret, notre fonctionnement reste le même. Il a en charge le secteur offensif et les trois-quarts. Je m’occupe des avants et de l’organisation défensive. Pour la conquête, je travaille avec Manu Maignien, qui suit spécifiquement les premières lignes.

Dans l’ensemble de vos prérogatives, quel est pour vous le mot d’ordre ?

Que ce soit dans la conquête ou dans l’investissement défensif, l’état d’esprit est primordial. Ce sport n’existe que par la détermination, la solidarité, l’engagement mais aussi… le travail ! Les joueurs qui font la différence sont ceux qui savent s’adapter aux stratégies adverses, tout en restant dans les repères collectifs.

Vous étiez connu comme un joueur plutôt rugueux. Cela vous donne-t-il une approche particulière ?

Par nature, je mettais beaucoup d’envie sur le terrain. En quittant ma Corse natale, j’étais plutôt rustre. Mes expériences de vie m’ont appris à me lisser. En presque vingt ans, j’ai vu le rugby évoluer sur le terrain. Dans mon rôle d’entraîneur, je reste persuadé que la générosité et le don de soi sont primordiaux. Mais comme dans la vie, rien ne tient sans le travail. Le socle, c’est l’engagement. Le travail et la technique permettent de performer et de durer. J’ai essayé, au cours de ma carrière, de m’en tenir à ces principes. Comme entraîneur, c’est ce que je voudrais arriver à transmettre aux joueurs.

Travail et engagement sont donc indissociables pour vous. Comment le mettez-vous en pratique ?

Toutes les organisations, qu’elles soient offensives ou défensives, demandent de la coordination et de la conviction. La défense est aussi une phase de conquête. Le rugby moderne demande une grande vitesse de réaction. Là aussi, la détermination est la clé. Par exemple, se relever et se rendre disponible est un indicateur de l’investissement d’un joueur. J’ai en tête l’expression militaire de « faire corps ». Faire corps, c’est défendre ou attaquer un adversaire en nombre, avec organisation et détermination.

Les joueurs sont-ils réceptifs à cette vision ?

Je l’espère ! En tout cas, je veux persévérer dans cette idée. Pour s’approprier les choses, les joueurs ont besoin de croire en ce qu’ils font. Plus on est sur du concret, plus ils touchent du doigt l’intérêt. Mais notre rôle s’arrête souvent à la porte du vestiaire. La vérité du terrain appartient toujours à ceux qui portent les armes !

Propos recueillis par Laurent Travini

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