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Antoine Viudes de retour chez les grands

Par midi olympique
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    Antoine Viudes de retour chez les grands
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Un an après avoir découvert le haut niveau, Antoine Viudes pourrait retrouver les terrains de Pro D2 pour poursuivre son ascension.

Vendredi 26 août 2016. Une date qui restera gravée dans la mémoire d’Antoine Viudes. Ce soir-là, le jeune joueur, tout juste 18 ans, connaissait sa première feuille de match et titularisation dans un match officiel chez les professionnels. Un apprentissage express pour le garçon qui disputait, trois mois auparavant, les phases finales du championnat de France Crabos. La suite ? Viudes était reconduit la semaine suivante pour un déplacement à Montauban, avant de repartir à l’échelon inférieur, chez les espoirs jusqu’à la fin de saison. Depuis, le joueur, qui a débuté du côté de Bidart avant de rejoindre le BO à 12 ans, a grandi. Dans sa façon de gérer les matchs et de les aborder : « Sur les rencontres amicales, j’ai remarqué que j’étais moins surpris de tout ce qu’il se passe autour du jeu, de l’avant-match, l’entrée sur le terrain… Les gars de mon âge, qui n’avaient pas joué l’an dernier, étaient un peu impressionnés sur les matchs de préparation. Moi, j’étais prêt. » Et avec les blessures de Kylan Hamdaoui, Luke Burton et la reprise tardive de Ximun Lucu, Antoine Viudes pourrait être aligné d’entrée de jeu, à l’arrière, vendredi soir face au Stade montois.

 Quesada : « Il a un gros potentiel »

À un poste qui nécessite des responsabilités, du haut de ses dix-neuf ans, le garçon d’1,88 mètre pour 83 kg sait compenser face aux joueurs plus denses sur le terrain. « J’ai beaucoup de retours sur mon manque de gabarit, donc je travaille dessus. J’évite aussi tous les gros points de contact en attaque, sinon je sais que j’explose. Je préfère faire vivre le ballon. En défense, il faut s’accrocher. Une fois que tu es sur le terrain, tu ne fais plus attention à l’âge. Et s’il faut commander un ailier qui a dix ans de plus que toi. ça se fait à l’instinct. » D’autant plus que le staff, à commencer par Gonzalo Quesada, apprécie le personnage : « Même si ce n’est pas le trois-quarts le plus puissant du championnat, il arrive toujours à gagner ses duels, à avancer avec ses appuis. J’aime bien les jeunes joueurs sans complexes et, lui, il en a zéro. Il est sûr de lui, sans se la péter et fait son job à 200 %. Il me fait un petit peu penser à Hugo Bonneval. Il y a cinq ans, quand je suis arrivé au Stade français, il n’était pas le joueur le plus gaillard de tous. Hugo a plus de qualité de vitesses qu’Antoine, mais c’était un joueur sûr de lui, qui arrivait à gagner ses duels plus par la vitesse et les appuis que par la puissance. »

Par Pablo Orda

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