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Le Stade français : opération reconstruction !

Par midi olympique
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    Le Stade français : opération reconstruction !
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Le Top 14 s'ouvre dans très exactement trois jours. C'est le moment ou jamais de faire un tour d'horizon des différents clubs... Jour après jour, voici pourquoi cette édition 2017/2018 du Top 14 promet du spectacle, et pourquoi il faudra absolument être au rendez-vous...

Pourquoi suivre le Stade français ?

C'est peu dire que le Stade français est attendu cette saison. Le club sort d'une saison pour le moins frustrante : les Parisiens ont d'abord longtemps flirté avec la zone rouge avant de terminer en trombe la saison pour finalement échouer à quelques points du Racing, sixième et dernier barragiste. Un beau clin d’œil à Jean Bouin, feu spécialiste de la course de fond qui a donné son nom au stade. Alors sur un nuage, le Stade en a profité pour s'adjuger le Challenge européen aux dépens de Gloucester. Peut-être pas le plus prestigieux des trophées mais tout sauf un détail pour le club parisien qui décrochait alors son premier titre sur la scène continentale. En attendant de parler d'éventuels nouveaux trophées, le Stade français serait bien inspiré de commencer la nouvelle saison comme il a fini la précédente.

Pour autant, la tâche sera tout sauf aisée : parce que la plupart des équipes du championnat se sont renforcées cette saison. Quid du club de la Capitale, amputé de nombreux cadres, néo-retraités ou partir voir vers d'autres cieux. Slimani, Bonneval ou Doumeyrou pour ne citer qu'eux. Au rayon des arrivées pas de noms flamboyants mais de bons joueurs qui auront assurément leur carte à jouer : revanchards pour certains, prometteurs pour d'autres, la mayonnaise va devoir prendre et très vite. L'attractivité se situe ici.

Et pourtant le Stade français reste un club à part : à juste titre critiqué la saison dernière, les « soldats rose» font partie de ces équipes « joueuses », contre vents et marées. Le sort des Fidjiens désormais fixé, Waisea restera l'homme de tous les dangers pour ses adversaires. Des Parisiens qui miseront sur la vitesse de leur ligne de trois-quarts et qui ne dérogeront pas à leurs habitudes de jeu. Leur salut passe inévitablement par là. Début d’élément de réponse contre le LOU lors de la première journée.

Le joueur à suivre ? Sergio Parisse

Si de nombreux joueurs auront beaucoup à prouver cette saison, Sergio Parisse lui a déjà tout prouvé du côté de la ville lumière. Au club depuis la saison 2005-2006, le troisième ligne n'a cessé de répondre présent, y compris quand le navire parisien tanguait. Homme à tout-faire sur le rectangle vert, capable de taper au pied ou de chisteras bien senties, le trentenaire fait partie de ces leaders naturels. Tirer ses coéquipiers vers le haut, le Parisien d'adoption sait faire et c'est tout un Stade qui en aura bien besoin...pour ne pas tomber trop bas.

Évoluant en troisième ligne, le transalpin fait le lien entre avants et trois-quarts, rendant son rôle d'autant plus prépondérant. Respecté et respectueux du corps arbitral, « Sergio » se montre autant précieux par la parole que dans le jeu courant. Cerise sur le gâteau, il lui arrive souvent d'être à la finition d'actions rondement menées : sur les trois dernières saisons de Top 14, il tourne à une moyenne de trois essais par saison. Pas négligeable pour un troisième ligne.

 

A la découverte de:  Paul Gabrillagues stadiste de coeur

A 24 ans, il est l'un des premiers à avoir mené la fronde des joueurs du Stade français contre la fusion voulue par Thomas Savarre et Jacky Lorenzetti. Né à Paris, le deuxième ligne a rejoint le centre de formation du club parisien en 2012, après avoir foulé ses premières pelouses de rugby dans les rangs du PUC. Amateur de ballon rond, joueur du Sporting Club de Paris, cet enfant du treizième arrondissement de Paris change à 12 ans pour le ballon ovale, pour le grand bonheur des supporters parisiens.  L'an dernier il n'a pas ménagé ses efforts: il a été le joueur le plus utilisé de l'effectif avec 32 matchs disputés dont 29 en tant que titulaire. En trois saisons professionnelles, il a déjà disputé 70 rencontres pour une moyenne d'environ soixante minutes par rencontre. Après trois ans dans le grand bain du Top 14 et de la coupe d'Europe, il est d'ores et déjà installé dans le coeur des supporters et dans le coeur du pack de Greg Cooper. 

Par Johan CAILLEUX

 

 

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