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Henry Chavancy : « Les finales se gagnent avec de grosses défenses »

Par Marc Duzan
  • Henry Chavancy : « Les finales se gagnent avec de grosses défenses »
    Henry Chavancy : « Les finales se gagnent avec de grosses défenses »
Publié le Mis à jour
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Avant d’accueillir les Lyonnais à Colombes, le trois-quart centre du Racing 92 met en avant les progrès de la défense francilienne, la meilleure du championnat.

Comment jugez-vous le début de saison du Racing ?

C’est satisfaisant mais tout n’a pas été parfait. Je pense, entre autres choses, à cette frustrante défaite à Agen (23-19). Mais si on occulte ce match là, on gagne les trois autres rencontres (Castres, Oyonnax et Brive) et on meurt à deux points de Clermont, au Michelin (23-21). Ce n’est pas si mal, après tout. Je vous rappelle aussi que sur l’intégralité de la saison dernière, nous avions pris huit points à l’extérieur. Nous en sommes déjà à sept cette année…

En quoi la période de préparation physique a-t-elle une part prépondérante dans ce début de saison ?

La préparation permet d’emmagasiner de l’énergie mais elle crée surtout des automatismes au sein de l’équipe, intègre les recrues au projet de jeu. L’an passé, ce travail en amont fut inexistant et nous l’avons payé durant des mois.

Inexistant ?

Oui. Quelques semaines après le titre, je me souviens être arrivé au Plessis-Robinson un lundi et avoir participé à mon premier match amical quatre jours plus tard… Après ça, nous avions mis énormément de temps à entrer dans la compétition. Tout est différent, aujourd’hui. Et si nous avons autant bossé, c’est que nous avions tous envie de tourner la page au plus vite avec la saison dernière, mentalement très difficile à gérer.

Quels sont les axes de progression de votre équipe ?

Ils sont nombreux. Contre Oyonnax, on s’éteind totalement après quarante-cinq minutes. Nous sommes heureux de battre Castres et même si l’engagement que nous avons déployé à Brive fut satisfaisant, le jeu produit le fut beaucoup moins. Voilà, le chantier est vaste…

Quelles sont les raisons d’espérer, alors ?

Nous nous sommes très rapidement adaptés à un nouveau système défensif. Je crois d’ailleurs que le Racing est aujourd’hui la meilleure défense du championnat (86 points encaissés en cinq journées, N.D.L.R.). C’est capital. Car si l’attaque est une donnée importante en rugby, les finales se gagnent avant tout avec de grosses défenses.

En quoi ce système défensif est-il différent de celui de l’an passé ?

Vous vous doutez bien que je ne vous en dirai rien…

Quelle opinion avez-vous du Lou, votre adversaire ce week-end ?

C’est ni plus ni moins l’équipe de ce début de saison. Je ne dirai même pas l’équipe surprise, puisque tout le monde s’attendait à ce que le Lou fasse une grande saison, un peu à l’image de ce qu’avait réalisé La Rochelle l’an passé. Samedi soir, Lyon sera donc pour nous un très gros client.

Depuis deux matchs, Virimi Vakatawa s’épanouit à vos côtés au poste de trois-quarts centre. Pensiez-vous qu’il serait prêt aussi rapidement ?

C’est un poste qu’il avait déjà occupé au Racing en 2013, peu avant de partir pour le rugby à 7. Mais Virimi a beaucoup mûri depuis son départ du club, il y a quatre ans. Il a notamment réalisé d’énormes progrès dans le domaine défensif. Il ne sort plus de sa ligne.

Il y a quelques jours, Laurent Labit disait qu’en 2013, Vakatawa n’était pas aussi impliqué dans le système de jeu qu’il ne l’est aujourd’hui. Etes-vous d’accord avec ce constat ?

Oui. Il y a quatre ans, Virimi Vakatawa (25 ans) était un très jeune joueur, qui arrivait directement des Fidji et basait tout sur ses qualités athlétiques, sur l’instinct. Sa nouvelle mâturité lui permet aujourd’hui de rentrer dans un cadre, de coller à un système de jeu. Et ça le rend encore plus fort. Ses qualités servent l’équipe, quand elles pouvaient parfois lui nuire, à ses débuts au Racing…

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