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Colomiers, le froid pragmatisme.

Par midi olympique
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    Colomiers, le froid pragmatisme.
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Sans briller mais en étant efficace et pragmatique, Colomiers remporte le choc d'ouverture de la journée. Les banlieusards toulousains empochent un succès précieux avant la mini-trêve.

Résumé

Les premiers frimas de l'hiver étaient bel et bien descendus sur Colomiers, jeudi soir. 8 degrés au coup d'envoi, des joueurs au doigts gourds et une petite chambrée pour ce match de haut de tableau du Pro D2. D'emblée, les Montois attaquaient bien la partie, prenant à la gorge des Columérins un peu timorés. Bilan, deux pénalités converties par Dan Gerber et le Stade montois s'installait en tête. Patiemment, Colomiers entrait dans son match. En concentrant leur jeu sur les fondamentaux, les locaux resserraient la défense montoise et profitaient du carton jaune de Carlos Muzzio pour prendre l'ascendant. Le buteur Maxime Lafage égalisait en convertissant deux pénalités avant d'adresser une merveille de passe au pied à son ailier Randall Kamea qui marquait pour installer Colomiers en tête à la mi-temps. En deuxième période, Colomiers gèrait son avance. Deux pénalités supplémentaires de l'inévitable Maxime Lafage gonflaient le score. Le froid et le jeu des remplacements hachaient le match et ne favorisaient pas le spectacle. Colomiers se dirigeait vers une victoire parfaitement maîtrisée, en bon père de famille, lorsqu'un essai en toute fin de match de Mathieu Billou, juste entré en jeu relançait un peu le suspense (17-11, 76e). Peine perdue. Colomiers tient sa victoire. Cet essai était même insuffisant pour offrir le bonus défensif à des Montois qui quittaient Colomiers bredouilles. Une mauvaise opération chez un concurrent direct. Les locaux, froids de pragmatisme ce jeudi soir, recollent au trio de tête en attendant les autres résultats de la journée.

Le tournant

Le carton jaune de Carlos Muzzio. Survenu à la 22e minute de jeu, ce fait de match a quelque peu déstabilisé les Montois, jusqu'alors bien en place. Le choix de sortir le numéro 8 Laurence Pearce pour faire entrer le pilier Rémi Hugues n'a pas été payant puisque les Montois ont encaissé onze points durant cette infériorité numérique.

L'essai

La merveille de Randall Kamea. À 6-6 à la 35e, le match navigue dans un faux rythme. C'est le moment choisi par Colomiers pour placer un terrible coup d'accélérateur. Sur un ballon anodin vendangé au milieu du terrain par les Montois, les Columérins parviennent à le récupérer et en deux passes décalent l'ailier Paul Pimienta. Quelques mètres de course plus loin, ce dernier est poussé en touche mais parvient, d'une subtile chistera, à servir in extremis son centre Grégoire Maurino venu au soutien. Ce dernier tente lui aussi une chistera qui atterit dans les bras de l'ouvreur Maxime Lafage. Le stratège transforme le jeu avec du pied, longue diagonale en direction de l'aile opposée où Randall Kamea n'a plus qu'à conclure. Du grand art !

L'homme

Maxime Lafage. L'ouvreur columérin a offert un match très propre. Quasiment parfait dans ses tentatives face aux perches (1T ratée), il a parfaitement géré le tempo du match, bien aidé il est vrai par son acolyte de la charnière Damien Neveu. Un match plein, dans un contexte difficile où il fut souvent bien pris par l'agressive troisième ligne montoise.

Les meilleurs

À Colomiers : Onambélé, Fa'amatuainu, Macovei, Antonescu, Pimienta
À Mont-de-Marsan : Muzzio, Khribache, Du Preez, Becognée, Gerber.

Par David Bourniquel

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