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grasse - fédérale 1 Pour se maintenir, Grasse a renvoyé son entraîneur principal, Marc Ravanello, avant la trêve des confiseurs. Les effets immédiats sont attendus lors des deux prochains matchs à Suresnes et contre Céret, deux concurrents directs pour le maintien.

Dès dimanche prochain, Grasse va actionner la deuxième phase de son opération maintien. En déplacement en banlieue parisienne, à Suresnes, avec qui l’équipe partage la dernière place de la poule 4 de Fédérale 1, Grasse tentera de décrocher sa première victoire à l’extérieur de la saison, avant de recevoir Céret, septième, à quatre points devant les deux derniers du classement. Les Grassois effectueront le déplacement sans Marc Ravanello. Revenu à Grasse à l’été 2016, après avoir déjà entraîné l’équipe deux saisons, et un détour par Aubagne notamment, l’entraîneur a été renvoyé au mois de décembre. Sur la lancée de trois défaites consécutives, Alain Pastor, vice-président en charge du secteur sportif a tranché et choisi de se séparer du technicien. Les deux entraîneurs en place, Damien Vacher (trois-quarts) et Martin Purdy (avants) auront pour mission de sauver le club, de le maintenir en Fédérale 1. Ce n’est pas la victoire contre La Seyne, la première en dix-huit saisons qu’Alain Pastor passe au ROG, qui aura suffi à mettre du baume au cœur. « On ne fait pas une si mauvaise saison que ça, remarque Alain Pastor. Nous sommes à seulement huit points du sixième. Mais nous avons perdu des matchs que nous aurions dû gagner. Nous menons 13-0 à Agde (défaite 13-26). Nous menons contre Nîmes (23-27), à Villeurbanne (10-14)… Contre Mâcon (22-36), on prend trois essais en huit minutes… » 

l’électrochoc attendu

Si près, si loin, Grasse a donc tenté le coup du fameux choc psychologique, en toute connaissance de cause, et dans l’espoir de créer un électrochoc dans un groupe, diminué par des blessures, dont celle de Gurvan Pécheux, le centre et buteur. Entraîneur-joueur, Martin Purdy, blessé, se consacrera uniquement au coaching jusqu’à la fin de saison. « Nous avons beaucoup de respect pour Marco, qui était l’entraîneur principal, souffle Alain Pastor. Mais il fallait faire quelque chose. Et on ne peut pas changer vingt-cinq joueurs… Surtout que le groupe est jeune et plein de qualités. J’aimerais vraiment qu’il se maintienne. Avec un peu plus de bouteille et quelques joueurs d’expérience en renfort, il y a un bon potentiel. » De loin, l’équipe pourra compter sur un entraîneur resté un de ses principaux supporters. Marc Ravanello assure ne pas tenir rigueur à ses dirigeants de l’avoir écarté. « Quand tu es à la tête d’une équipe qui n’a pas de résultats, tu morfles et c’est normal, remarque le technicien. Nous avons mis à mal toutes les équipes mais nous avons manqué de résultats. Il faut un choc psychologique. J’espère que l’équipe se maintiendra. » Si elle y parvient, ce serait une belle première. Jamais Grasse n’a réussi à enchaîner plus de trois saisons en Fédérale 1. Mais il faudra alors penser à grandir. Avec un budget limité, l’équipe semble vouée à se réinventer tous les ans, à lancer des jeunes, à dénicher des perles dans les divisions inférieures, comme Jonathan Mace, repéré à Monaco en Séries, et qui fait les beaux jours de Nice depuis le début de saison.

Par Sébastien Fiatte

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