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Vern Cotter : «Je sentais le stade vaciller...»

Par Léo Faure
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    Vern Cotter : «Je sentais le stade vaciller...»
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De retour au stade michelin, l’ancien coach de l’ASM, revient sur ses années passées en auvergne et livre ses émotions.

Vous disiez cette semaine que le plus important de ce déplacement à Clermont restait la performance de votre équipe. Parvenez-vous à occulter totalement le contexte personnel ?

Bien sûr que non, le contexte reste très présent. Il y a un match à jouer, dans une compétition où nous sommes en concurrence directe avec Clermont. Il faut respecter ce contexte, parce que c’est l’enjeu premier de ce match. Mais j’ai hâte de vivre ce moment particulier pour moi, de revoir ce stade de retrouver cette ambiance si particulière. Même si c’est contre mon équipe, je suis impatient de revoir toutes ces couleurs, sentir la passion de ce stade et le bruit que font ces supporters extraordinaires. Et au fil de la journée en passant par différents endroits de la ville et du stade, beaucoup de souvenirs vont remonter…

Quels endroits ?

Je ne l’ai pas anticipé, je le vivrai au fil de la journée. J’imagine que l’arrivée au stade sera particulière. Le bruit, les odeurs. C’est très sensoriel. Il faut le vivre, on ne peut pas l’anticiper. Mais je suis vraiment impatient. Ma joie de revenir n’est pas feinte. J’ai vécu tant d’aventures, tant d’émotions dans ces lieux…

Dans la peau du concurrent, que va-t-il vous manquer ?

Peut-être la position ! À Clermont, les jours de match, je m’installais toujours en haut de la tribune, dans cette corbeille suspendue sous le toit. C’est de là-haut qu’on observe le mieux le match. Parfois, c’était aussi un endroit assez dangereux : les jours de grand match, quand le public poussait fort, je sentais le stade vaciller. Sérieusement, les tribunes tremblaient ! Ces moments-là, quand l’engagement est total sur le terrain et que le public répond avec autant d’intensité, vous savez que vous vivez quelque chose de particulier. Cette fois, je vais découvrir cette ambiance depuis le bord du terrain. Pleinement concentré sur le match, c’est sûr. Mais je ne vais pas oublier de profiter de ce moment.

N’avez-vous jamais remis les pieds au Marcel-Michelin, depuis votre départ ?

Si, j’étais revenu en 2015 pour le quart de finale de Coupe d’Europe, face à Northampton. J’avais d’ailleurs été impressionné par leur performance. Et ça m’avait fait drôle de me retrouver dans la position du supporter. Cette fois, d’être dans la peau de l’adversaire, ça risque d’être encore un cran au-dessus…

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans l'édition digitale du Midi Olympique : https://www.midi-olympique.fr/pdf

 

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