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L’enfant du pays

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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À 23 ans, le jeune ouvreur montalbanais nourrit de grands rêves pour son club de coeur.

Thomas Fortunel, le rugby et le Tarn-et-Garonne, c’est une histoire d’amour qui dure depuis toujours ou presque. Débutant le rugby au sein de l’entente Moissac-L’Honor-de-Cos, Thomas se découvre très vite une passion pour ce jeu. Las, l’entente de ses débuts disparaît et le jeune joueur doit trouver un nouveau club pour s’adonner à sa passion. Tout naturellement, c’est vers l’USM que Thomas se tourne. « Pour mes parents, c’était le plus commode. Ils pouvaient m’amener facilement aux entraînements le mercredi. Et puis, c’était le club phare de la région, c’était un honneur de porter les couleurs de Montauban ! » Très vite, Thomas Fortunel s’aguerrit et devient un des cadres des équipes jeunes de l’USM. À l’époque, il évolue au centre de l’attaque mais une rencontre va changer son approche du jeu et de son poste, à l’âge de 15 ans : « Alors que j’étais au pôle de Jolimont, Sébastien Piqueronnies (l’actuel manager des moins de 20 ans champions du monde, N.D.L.R.), m’a conseillé, au vu de mon gabarit, de me repositionner à l’ouverture. J’ai accroché immédiatement à ce poste qui me permet de toucher énormément de ballons et de prendre le contrôle du jeu. C’est un poste qui met plus en avant les qualités techniques que physiques et cela me correspond mieux. Sébastien m’a fait comprendre qu’avec mon gabarit, je ne serais jamais un grand centre. Par contre, je pourrais tirer mon épingle du jeu au poste de demi d’ouverture. »

L’USM, club de cœur

Et effectivement, Sébastien Piqueronnies ne s’était pas trompé. Le jeune homme ne tarde pas à taper dans l’œil de Xavier Péméja qui n’hésite pas à le propulser à l’entraînement avec les joueurs de l’équipe fanion à à peine dix-huit ans. « Le temps passe vite. Je m’entraîne avec les pros depuis déjà cinq ans. J’aimerais bien passer un cap maintenant car je commence à avoir de l’expérience. Je comprends que quand un demi d’ouverture est jeune, les entraîneurs aient du mal à lui confier les clés du camion. C’est un poste éminemment stratégique de leader de jeu qui réclame de l’expérience. J’adore jouer à ce poste ! » Bourreau de travail, Thomas aime particulièrement travailler ses skills et se plaît à défendre même s’il concède ne pas avoir « un physique hors norme » du haut de ses 85 kilos. Heureusement, le talent n’attend pas le nombre des kilos et Thomas l’a prouvé à maintes reprises, notamment en fin de saison dernière où il a parfaitement suppléé Jérôme Bosviel. Il compte bien se servir de cette expérience pour gagner du temps de jeu : « J’aimerais faire partie de l’équipe qui fera monter Montauban en Top 14. Ça me tient vraiment à cœur de connaître le plus haut niveau avec ce club et de l’y pérenniser. L’USM fait partie de moi. » Chiche ?

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