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Zebo, le zébulon

Par Marc Duzan
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    Zebo, le zébulon
Publié le Mis à jour
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L’international irlandais du munster est l’une des recrues phare du racing 92 cette saison. électrique, spectaculaire, il devrait se régaler sur le synthétique de l’arena...

Sur le dossier Simon Zebo, le concurrent le plus féroce du Racing 92 fut indéniablement la Section paloise, dont l’entraîneur Simon Mannix était très proche de l’international irlandais, au temps où ils étaient tous les deux Munstermen. Et si l’ailier des Diables Verts a finalement choisi de poser ses valises dans les Hauts de Seine, c’est parce que le Racing offrait à ses yeux des arguments massues : « Il y a quelques mois de ça, explique-t-il. Je suis venu à Paris pour visiter des amis. Un soir, j’ai dîné avec Chris Masoe, Ronan O’Gara et Casey Laulala, avec lequel j’avais joué au Munster. Nous n’avons pas parlé rugby. En revanche, quand je suis revenu quelques semaines plus tard, Ronan et Chris m’ont demandé si le Racing pouvait m’intéresser. Ils savaient tous les deux que tôt ou tard, je jouerai en France. Dans mon esprit, tout est alors très vite. Chaque fois que mon agent me disait « tel club est intéressé, tel autre aussi », je lui répondais : « oublie, je veux aller au Racing ». En mettant bout à bout tous les arguments, le Racing s’imposait de lui-même : je connaissais déjà Teddy Thomas, Brice Dulin ou Juan Imhoff, ce projet d’Arena me semblait fascinant et Paris me tentait plus que tout. Je n’avais pas vraiment de raison de dire non. » En quittant Cork à un an du Mondial japonais, Simon Zebo sait pourtant qu’il a aujourd’hui fait une croix sur la dernière épopée de Joe Schmidt à la tête de la sélection irlandaise. Il poursuit : « Dire au revoir à l’équipe nationale n’est pas facile. Mais je n’ai que 28 ans et me dis que si je fais de bons matchs, Joe (Schmidt) me tendra peut-être la main… Après tout, Johnny Sexton menait à la fois le jeu du Racing et de l’équipe d’irlande ! Pourquoi ne serais-je pas dans le même cas ? » Pour trois raisons : d’abord, parce que Johnny Sexton est le fils spirituel de Joe Schmidt ; ensuite, parce que l’Irlande ne pond pas trois Sexton par décennie et enfin parce qu’il pleut des ailiers à Dublin comme partout ailleurs. 

Une fringale de titres

Les crampons fixés au « 92 » pour au moins trois ans, le regard tourné vers la reprise du Top 14, Simon Zebo espère désormais faire le plein de titres : « Je n’ai pas gagné autant que je l’aurais souhaité au Munster. Le Racing est un club ambitieux et m’offrira la possibilité, j’espère, de me construire un beau palmarès. Le Top 14 est beaucoup plus compétitif que la ligue celte, les stades y sont pleins tous les week-ends… J’ai vraiment hâte. Et puis, cette équipe du Racing est juste incroyable. Je me rappelle les dix premières minutes de la dernière demi-finale de Champions Cup, à Bordeaux. Des vagues bleues déferlaient sur nous, Teddy Thomas se promenait sur le terrain et leurs avants nous faisaient très mal en conquête directe, notamment en touche où nous sommes pourtant très bons. J’ai essayé, à mon entrée en jeu, de changer la donne. Mais c’était trop tard… »

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