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Tillous-Borde : " à nous d'accompagner les jeunes et de ne pas leur brûler les ailes"

Par midi olympique
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    Tillous-Borde : " à nous d'accompagner les jeunes et de ne pas leur brûler les ailes"
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Annoncé dans le staff toulonnais à la surprise générale, l'ancien demi de mêlée a rangé les crampons pour son rôle d'entraîneur. Il évoque ses premiers pas et ses ambitions.

En quelques semaines, vous êtes passé de joueur à entraîneur. Comment s’est déroulée votre nomination dans le staff toulonnais ?

Au départ, je souhaitais continuer de jouer encore un ou deux ans. J’avais des propositions. Mais Patrice (Collazo) m’a contacté pour m’offrir cette opportunité. Je l’ai rencontré, ça s’est bien passé. Après cela, c’est allé très vite, j’ai basculé rapidement et j’ai saisi cette opportunité.

Vous avez vécu votre première rencontre comme coach, lors du match amical face au Stad français. Le terrain ne vous a pas manqué ?

Ça fait un mois et demi que nous sommes de nouveaux entraîneurs avec Juan (Martin Fernandez-Lobbe). On était prêt à ça. Nous avons regardé la rencontre depuis la tribune. On voit tout d’en haut. C’est plus facile. Nous avons fait passer les consignes que l’on voulait à la mi-temps, et on est très contents du groupe. Je n’ai pas ressenti de manque ou de frustration. Sur le jeu, il y a quelques coups où l’on peut breaker, même loin de nos lignes, et quand on ne réussit pas c’est un peu rageant, car il y avait la place. Mais à la mi-temps, on essaie de rectifier le tir pour pouvoir parvenir à nos fins, puis on a un rôle important avant le match également. On se dépense tout autant, mais différemment.

Comment percevez-vous ce groupe que vous avez quitté il y a peu de temps finalement ?

Il nous manque encore les internationaux, notamment derrière. Mais le groupe a bien travaillé sur les quatre semaines de préparation. On a fait qu’une réelle semaine de rugby, ce n’est vraiment pas beaucoup. On n’a pas encore tout vu ensemble, ni mis en place ce que l’on souhaite. On a encore du travail, mais on est content de l’état d’esprit. C’est déjà un très bon point.

Changement de staff, changement de jeu ? À quoi faut-il s’attendre avec le RCT cette saison ?

Je ne sais pas ce qu’il faut annoncer, mais on va tout faire pour gagner des matchs, mais aussi essayer de proposer du beau jeu. C’est le but. Mais cela passe par le fait de mettre les gars en confiance, c’est nécessaire afin de pouvoir réaliser de bonnes choses. Mais on sait aussi comment le rugby fonctionne et notamment le Top 14. Il ne faut pas faire n’importe quoi. On travaille pour être les plus performants possible.

Beaucoup de jeunes joueurs composent l’effectif du RCT cette saison. Comment les dirigez-vous ?

On a vu beaucoup de jeunes que ce soit lors de la préparation ou le match face au Stade français. On essaie de les faire venir progressivement. Je suis à fond avec eux, je suis là pour les aider afin qu’ils s’améliorent. Ils sont très à l’écoute depuis le début de la préparation. C’est vraiment positif. Et puis, ça fait plaisir de voir de jeunes toulonnais qui auront le potentiel pour sortir au plus haut niveau. Mais pour cela, à nous de les accompagner et de ne pas leur brûler les ailes.

 

Propos recueillis par Fabrice MICHELIER

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