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Publié le Mis à jour
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Colomiers : Appliqués, puis coupables d’un sévère relâchement, les Haut-Garonnais se sont faits une grosse frayeur. Un avertissement déjà sans frais pour la suite. 

À croire qu’au début de chaque saison et pour son premier match à domicile, Colomiers aime jouer avec le feu et le cœur de ses supporters. Après être déjà allé chercher sa victoire l’an dernier à pareille époque contre l’Usap, au bout du temps additionnel sur une mêlée salvatrice, les joueurs du trio Baragnon-Dantin-Sarraute ont récidivé. Ils ont dû attendre cette fois-ci attendre huit minutes de moins que l’an dernier. Mais à n’en pas douter, la joie était quasiment la même lorsque Brandon Fajardo a claqué le drop de la délivrance pour la Colombe à la 81e minute. Il fallait voir les visages soulagés après la rencontre pour se rendre compte de la chose, un Romain Bézian, capitaine du jour lâchant un « on a eu chaud », avant de reprendre : « ça doit nous servir de pense-bête, nous n’avons pas le droit de faire ça. »

La tête hors de l’eau

En effet comment expliquer qu’avec sa mêlée d’airain pendant plus de 50 minutes, et ses deux banderilles assénées à la bête aixoise par Grégoire Maurino, Colomiers soit passé tout près de l’accident ?
Le manager Olivier Baragnon avançait une explication. « Il ne faut pas minimiser le premier match car il est gagné mais c’est à nous de bosser pour ne pas se remettre la tête au fond du sceau entre la 55e et la 75e. Nous n’avons pas existé pendant vingt minutes. » notait le patron du sportif, satisfait du résultat mais pas de la manière employée et des ingrédients mis pendant vingt minutes. « Le rugby c’est un sport d’agression (sic), et quand tu perds l’agressivité c’est problématique. Inconsciemment nous n’avons pas voulu réaccélérer, choisir les bonnes formes de jeu, sortir de notre camp proprement, il n’y avait aucune cohérence… et Provence Rugby s’est remis dans le match. C’est très difficile d’inverser les pressions. Il ne faut pas en arriver là avec ces scénarios-là. À 25-6, on doit dire : « Maintenant, on ferme la boutique et on continue d’avancer. »» Il a pourtant fallu à 25-26 resserrer l’étreinte et prendre ses responsabilités. Auteur d’un coup de pied contré dans ses 22 peu après son entrée en jeu, Brandon Fajardo s’est remis la tête à l’endroit au moment de prendre les siennes. « Il a fallu que je me prenne sur moi » délivrait l’un des nouveaux visages columérins, à la relance avec son nouveau club après avoir peu joué avec la Section paloise. Avant d’aller défier Brive, Colomiers pourra s’appuyer sur cette force de caractère salvatrice.

 

Enzo Diaz

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