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Dans un an, le Mondial japonais

Par Jérôme Prévot
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Le 20 septembre 2019, débutera le Mondial japonais. La Nouvelle-Zélande sera favorite, forcément. On se demande si le Japon... et la France atteindront les quarts de finale.

Dans un an, s'ouvrira la Coupe du Monde au Japon. La première de l'Histoire à ne pas être organisée par une nation dite majeure. Le Japon organisera 48 rencontres sur douze stades, dont une seule enceinte nouvelle à Kamaishi, 16 000 spectateurs. La finale, elle se déroulera à Yokohama, une nef de 72 000 places le 2 novembre.

Evidemment, ce Tournoi est censé amener le rugby de haut niveau vers de nouveaux rivages, même si le Japon n'est pas un pays si neuf que ça en matière de rugby. Ses universités remplissent des stades depuis longtemps. Mais tout le monde attend un exploit de son équipe nationale, capable de gagner trois matchs de poule en 2015 mais sans atteindre les quarts de finale. La victoire historique des Nippons contre l'Afrique du Sud à Brighton est encore dans toutes les mémoires. Quatre ans plus tard, ils se retrouveront dans une poule en compagnie de l'Irlande, de l'Ecosse, de la Russie et des Samoa. Pas forcément facile, mais ce n'est pas non plus perdu d'avance pour une sélection qui est venue faire match nul à Paris à l'automne dernier (23-23). On imagine bien que la fédération japonaise a tout fait pour mettre son équipe dans les meilleures conditions possibles pour tutoyer l'exploit. Elle recevra la Russie pour le match d'ouverture au Tokyo Stadium le 20 septembre 2019. Elle pourrait vivre un faux huitième le 13 octobre contre l'Ecosse à Yokohama devant une foule chauffée à blanc. 

Ensuite, on se demande bien qui pourrait empêcher les All Blacks d'être une nouvelle fois sacrés, tellement leur domination est insolente depuis huit ans. Il serait juste plaisant de voir les Néo-Zélandais se faire au moins accrocher en poule par les Sud-Africains d'entrée de jeu.

On allait oublier une autre incertitude : la France s'extraira-t-elle de la phase de poule ? On peut en douter vu les dernières saisons des Bleus qui se mesureront à l'Angleterre et à l'Argentine. A l'heure où l'on écrit ces lignes, bien peu d'éléments nous incitent à l'optimisme. Une non-qualification serait une première tristement historique pour le pays qui organisera l'édition suivante, en 2023. On sera vite fixé avec, pour débuter, un France-Argentine le 21 septembre à Tokyo.

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