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La loi du marché !

Par Jérémy Fadat
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TOULOUSE - CASTRES. Entre voisins toulousains et castrais, l’antagonisme a toujours été exacerbé, sur le terrain et en-dehors. là où, en matière de transferts, il bat plus que jamais son plein ces dernières années...

Vous avez dit rivalité ? Celle entre Toulouse et Castres existe à tous les niveaux. Des joueurs aux dirigeants, des supporters aux entraîneurs. Elle est même entretenue depuis toujours. Notamment quand Pierre-Yves Revol avait interdit aux membres de son effectif de vivre dans la ville rose, comme il était devenu trop fréquent à ses yeux, pour renforcer l’identité de son club. Une concurrence encore accrue dans les années 2010 sur le marché des transferts, là où la bataille fait rage, comme au milieu des années 90, lorsque Artiguste, Castaignède ou Mola avaient quitté la maison stadiste pour le Tarn. Aujourd’hui entraîneur des Rouge et Noir, ce dernier en plaisantait l’an passé : "Il y a eu quelques passerelles et j’ai cru entendre que, pour certains, ce duel était celui des riches contre les pauvres. Sachez que j’ai été plus riche en repartant de Castres que de Toulouse (rires)." Mola n’est pas le seul à être revenu dans le bercail haut-garonnais puisque Castaignède y a intégré le directoire lors de la prise de fonction de Didier Lacroix en juillet 2017. Le "petit prince" également à l’origine d’une rancœur taquine et tenace de la part de René Bouscatel, président toulousain durant vingt-cinq ans, envers son homologue et ami Pierre-Yves Revol. Lui qui a acté sa vengeance avec la signature du phénomène Antoine Dupont juste avant de lever les voiles, tel qu’il nous le racontait en novembre dernier : "C’est un talent hors normes et je suis heureux de l’avoir piqué à Pierre-Yves. Je tiens enfin ma revanche, celle que j’attendais depuis vingt ans, depuis qu’il m’avait chipé Thomas Castaignède (en 1997)."

Jelonch, dernière bataille en date

Pour l’homme fort du CO, la perte de Dupont, après les départs de Tekori, Fa’asalele ou Gray vers le voisin fut celle de trop. Si Lamerat ou Montes s’étaient relancés dans le Tarn, si le préparateur physique Grégory Marquet avait suivi le même chemin, c’était insuffisant pour Revol. Question d’honneur. Il a du coup invité son directeur sportif Christophe Urios à piocher dans l’effectif stadiste en vue de l’été 2018. Désireux de se renforcer au centre de son attaque, ce dernier a coché le nom de Yann David. Volonté telle que l’ancien Berjallien avait déjà paraphé un contrat de trois ans avant même le début de l’exercice 2017-2018 ! Coup pour coup, dont acte ? Pas vraiment. Le CO a cherché à approcher - sans succès - François Cros voilà quelques mois et les deux clubs se sont retrouvés en concurrence sur plusieurs dossiers (ce qui est tout à fait logique !) mais c’est le Stade toulousain qui pourrait à nouveau jouer un mauvais tour à son meilleur ennemi. Révélé dans ces colonnes en février, l’intérêt des décideurs rouge et noir pour le troisième ligne Anthony Jelonch, dont l’engagement à Castres arrive à son terme en juin, est désormais un secret de polichinelle. Le joueur a récemment été reçu à Ernest-Wallon, où évolue son meilleur ami... Antoine Dupont ! Mais la direction du CO n’a pas dit son dernier mot sur ce dossier et aurait, encore cette semaine, tenté de convaincre l’international de prolonger. Comme quoi, il n’y a pas que les quatre victoires d’affilée du champion de France face à son rival qui attisent l’antagonisme actuel...

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