Laporte : "Goze ? Les réformes, on les fera avec ou sans lui..."
Novès, fusion Racing 92-Stade français ou encore Paul Goze... Bernard Laporte, le président de la FFR, a balayé tous les sujets dans un long entretien. A retrouver en avant-première dans l'édition de lundi de Midi Olympique.
La fusion : "On ne balaie pas d’un revers de main une histoire"
On se rend compte qu’une fusion, ce n’est jamais facile à mener à bout. Et que ce qui est écrit sur un bout de papier n’est pas simple à mettre en place car les gens sont attachés à l’entité "club. Que l’on ne balaie pas d’un revers de main une histoire. Ce qui me surprend, c’est que tout fut annoncé sans avoir ficelé les choses. Si on regarde Bayonne-Biarritz et Racing-Stade français, les gens ne veulent pas de fusion. Ils veulent garder leur identité.
Jacky Lorenzetti m’invite à déjeuner le 14 mars, sans rien préciser, et le 13, j’apprends comme tout le monde ses intentions ! C’était très maladroit. Alors oui, j’ai annulé tout de suite le rendez-vous. La Fédération se devait d’être mise au courant puisque, in fine, elle valide ou pas toutes les décisions prises pour le rugby français. Il y a des règles et une institution à respecter.
France - Galles : "L’émotion engendrée était très belle"
La fin de la rencontre est magique. L’émotion engendrée était très belle. On a eu, l’espace de quelques instants, l’impression que l’on avait gagné la Coupe du monde. Le rugby est revenu au centre des débats et c’est très bien. Après, il faut rester les pieds sur terre et nous finissons seulement troisièmes des 6 Nations.
Sur Novès : "Je connais trop son poste"
Tout le monde pensait que Novès ne serait pas libre de ses choix, ni dans son travail. Or, ce serait extrêmement maladroit de ma part d’intervenir ou dire quelque chose. Je connais trop son poste. Je l’ai occupé pendant huit ans, je sais que si je dis ou fais des choses, cela va lui déplaire et ce ne sera pas constructif. Je ne voulais pas que mon président intervienne dans mon travail au quotidien, alors je ne vais pas le faire.
Sur Goze : "Les réformes, on les fera avec ou sans lui"
Quand j’entends que Paul Goze veut s’opposer à la mise en place des contrats fédéraux ou d’une plus grande mise à disposition, je lui dis non. L’équipe de France doit être la locomotive dans tous les domaines du monde amateur. Les réformes, on les fera avec ou sans lui.
Envie d'accéder à l'édition du lundi 20 mars de Midi Olympique ? En avant-première ici
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?