Lorenzetti: "On ne joue pas dans la même cour que Boudjellal et Altrad"

  • Jacky Lorenzetti (Racing 92) - 14 mai 2016
    Jacky Lorenzetti (Racing 92) - 14 mai 2016
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    Jacky Lorenzetti (Racing 92) - 14 mai 2016
Publié le Mis à jour
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COUPE D'EUROPE - Déçu mais pas abattu après la défaite de son club en finale de la Champions Cup samedi à Lyon, le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti prend note. Il espère que ses joueurs reviendront plus forts dans la compétition et qu’ils s’en serviront pour rebondir en Top 14.

Quelle est votre réaction après cette défaite en finale ?

Jacky LORENZETTI: Il faut reconnaître notre défaite. Nous avons été moins bons qu’eux. Rendez-vous l’année prochaine. L’histoire continue. On aurait préféré gagner bien entendu. On a quand même grandi. On est finaliste mais on aurait eu raison si l’on avait gagné. On va retravailler pour la fin du championnat et puis pour l’année prochaine.

Comment était l’ambiance dans le vestiaire ?

J.L: Tout le monde était déçu. Il y avait des larmes parce qu’on s’y voyait peut-être. Je ne pense pas que sur l’engagement, on a été mauvais. Il faut que l’on retienne cela comme une leçon et que l’on continue à se battre.

Jacky Lorenzetti (Racing 92) - 14 mai 2016
Jacky Lorenzetti (Racing 92) - 14 mai 2016

Est-ce que vous pensez votre équipe à l’abri d’une décompression, comme l’an dernier ?

J.L: On s’est bien remobilisé dans le vestiaire, de suite, en se disant les choses. Je crois que tout le monde est d’accord sur l’analyse du match. On a un objectif, maintenant, c’est Pau. Rendez-vous samedi pour voir si on a bien passé le coup ou pas.

Ce sont des rendez-vous qui vont vous aider à grandir...

J.L: Oui, bien sûr. On a joué ici, en France, chez nous. Les spectateurs étaient présents, nous ont soutenu. C’est une déception. Il y a des défaites qui sont moins horribles que d’autres. Celle là va nous permettre de grandir et de tirer les leçons. On se projette déjà dans le futur.

Est-ce une étape, à l’image des Saracens présents dans le dernier carré depuis quatre ans ? C’est aussi une façon de prendre date ?

J.L: On a quand même fait un quart l’année dernière, finale cette année… Notre parcours n’était pas facile. On a joué Toulon, chez nous. Ensuite on est allé gagné à Leicester. C’est quand même un beau parcours. On a combattu mais on tombe devant meilleurs que nous donc à nous d’en tirer les leçons.

Il n’y a pas de rugby particulier, seulement un rugby qui fait gagner

Ce n’était pas vraiment une belle finale et c’est un rugby particulier qui semble permettre de gagner ce genre de compétitions...

J.L: Il n’y a pas de rugby particulier, seulement un rugby qui fait gagner. On ne peut pas non plus courir aux quatre coins du terrain. Il y avait des trombes d’eau. Malgré tout, eux et nous avons essayé de faire un peu de jeu mais il y avait l’enjeu… Je n’ai pas vu un mauvais match mais un match engagé, une finale. On n’a pas d’excuse. Il faut accepter et construire dessus.

Vous disiez avoir du retard sur Mourad Boudjellal et Mohed Altrad…

J.L: On ne joue pas dans la même cour ! Moi je joue sur le très long terme. Je suis un marathonien et ce sont des coureurs de 200 mètres. Quand l’hiver sera venu, je continuerai à chanter. Je pense (rires). L’Arène arrive et elle est très structurante pour nous, essentielle dans notre projet. Mourad a en effet trois longueurs d’avance en Coupe d’Europe et en championnat. Mohed a gagné la "coupette". Bravo ! On va essayer de combler le retard.

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