Alain Penaud : "Les matches de Damian, je ne les vis pas bien"
CHAMPIONS CUP - À quelques jours de la demi-finale face au Leinster, Alain Penaud s'est longuement confié dans Midi Olympique sur la montée en puissance de son fils, Damian, centre de Clermont. Et il avoue regarder les rencontres avec beaucoup de douleur.
Les matches, je ne les vis pas bien. Disons que je suis plus à l’aise à la fin de la rencontre qu’au début . La confession est signée d'Alain Penaud, ancien international (47 ans, 32 sélections) aujourd'hui passé dans le rôle du spectateur, dans un entretien à paraître ce vendredi dans les colonnes de Midi Olympique. Un spectateur particulier puisqu'il suit désormais les performances de son fils, Damian, centre de Clermont.
Et de compléter son propos : C’est la vision d’un père, sur un rugby qui a beaucoup évolué. La violence que j’ai connue au début de ma carrière a disparu. Et c’est tant mieux. Mais ce sont de vrais athlètes qui s’affrontent désormais sur la pelouse. Les chocs sont extrêmement violents, je le sais pour les avoir connus à la fin de ma carrière.
"Je suis son père, pas son entraîneur"
Après avoir fait ses débuts la saison passée en pro, le jeune homme de 19 ans s'est fait une place au sein de l'effectif des Jaunards. Au point de compter aujourd'hui déjà 14 rencontres disputées cette saison toutes compétitions confondues. Doué, il bénéficie aussi des structures performantes de l'ASM. Ce qui a le dont de rassurer Alain. Je sais qu’il est bien suivi, qu’il a à sa disposition une cellule médicale, tout un travail de récupération qui n’existait pas à mon époque. Mais les matches restent un moment un peu douloureux pour moi. Je me rassure en me disant qu’il est bien entouré.
Par contre, pas question d'interférer dans la carrière de son fils. Je suis son père, pas son entraîneur. Je ne cherche pas à analyser ses prestations. Ou alors, ça vient seul mais je le garde pour moi. Il n’y a pas d’interférence à avoir, ce serait la pire des choses. Damian est bien entouré, il a Franck Azéma et son staff qui bossent pour ça. C’est leur travail et de ce que j’en sais, ils le font très bien.
L'intégralité de cet entretien est à retrouver dans l'édition du Midi Olympique ce vendredi 21/04 et dès ce jeudi soir en avant-première dans l'édition PDF disponible ici.
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