Pelo : "On sait qu’on en a les moyens"

  • Vincent Pelo (La Rochelle)
    Vincent Pelo (La Rochelle)
  • Levani Botia et Victor Vito (Stade rochelais), face à l'Ulster - 22 octobre 2017 - Champions Cup
    Levani Botia et Victor Vito (Stade rochelais), face à l'Ulster - 22 octobre 2017 - Champions Cup
  • Vincent Pelo (Stade Rochelais) contre le LOU le 04/11/2017
    Vincent Pelo (Stade Rochelais) contre le LOU le 04/11/2017
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Prolongé récemment jusqu’en 2021, le pilier gauche international Vincent Pelo a en tête un quart de finale de Champions Cup avec ses partenaires de La Rochelle, leaders de la poule 1. Et ce serait de préférence à la maison. Sur la route de cet objectif, il reste l’Ulster, ce samedi, et les Harlequins, la semaine prochaine.

Rugbyrama : Vincent, qu’avez vous tiré comme enseignement du nul à Oyonnax (38-38), samedi dernier ?

Vincent Pelo : C’est une leçon. On aurait préféré l’emporter mais il faut s’en servir pour avancer. On est en milieu de saison et ça commence à piquer. Je pense que c’est le moment de se resserrer les coudes. On a beaucoup axé l’entraînement sur la précision, les détails depuis le début de la semaine. Et aussi le fait de gérer les fins de match.

Vous êtes vexé ?

V.P : Bien sûr qu’on est vexé. Quand on voit que quasiment toutes les équipes ont été gagnées là-bas et qu’on prend 40 pions (38 exactement, ndlr). Sachant qu’on est l’une des meilleures défenses (la seconde du championnat, ndlr), on est vexé d’avoir pris autant de points, surtout après avoir pris zéro essai contre Agen. Là on en prend quatre. C’était compliqué, on ne perd pas mais on ne gagne pas non plus. C’était mitigé dans le vestiaire.

Place à l’Ulster pour la 5e journée de Champions Cup. Qu’avez vous vu chez les Nord-Irlandais ?

V.P : L’Ulster a des avants solides qui courent et derrière ça va vite. On se sert aussi du fait qu’ils ont perdu contre le Leinster (38 à 7, ndlr) pour bosser sur eux. On va faire le taf, on sait que ça va piquer pendant une mi-temps et il faudra encore tenir quarante autres minutes.

Levani Botia et Victor Vito (Stade rochelais), face à l'Ulster - 22 octobre 2017 - Champions Cup
Levani Botia et Victor Vito (Stade rochelais), face à l'Ulster - 22 octobre 2017 - Champions Cup

Vous êtes leaders de la poule avec trois victoires bonifiées. Vous finirez à la maison contre les Harlequins, le 21 janvier. On pense au quart de finale ?

V.P : On ne pense qu’à ça mais il faut déjà penser aux 20 ou 30 premières minutes de l’Ulster pendant lesquelles ils vont vouloir montrer qu’ils sont chez eux. Leur public va faire pareil. Il ne faudra pas être surpris par l’évènement. On aura la tête froide et on fera ce qu’on sait faire.

Le quart à la maison en cas de première place, ça doit aussi vous intéresser.

V.P : On y pense et on sait qu’on en a les moyens. Il reste deux matchs à jouer. Je ne vois pas pourquoi on passerait à côté.

Personnellement, vous serez rochelais jusqu’en 2021. Pourquoi ce choix ?

V.P : Pour plein de choses. D’abord, c’est un peu grâce à La Rochelle que j’ai explosé. Maintenant, je reste dans le projet du club, dans la continuité. Je suis très content qu’ils aient envie de me garder.

Vincent Pelo (Stade Rochelais) contre le LOU le 04/11/2017
Vincent Pelo (Stade Rochelais) contre le LOU le 04/11/2017

Patrice Collazo a dit que vous avez décidé en famille.

V.P : Je fonctionne comme ça. Pour moi, c’est très important d’avoir l’avis de la famille. Patrice le comprend très bien. Beaucoup de choses sont ressorties, il fallait que je reste ici pour continuer ma vie personnelle et sportive. Il y a eu des propositions très intéressantes, très alléchantes. Ça donnait envie de partir mais mon père m’a dit que l’argent, ça ne fait pas tout. Il faut regarder ce qu’il y a à côté. Et j’ai fait le choix de rester.

Vous restez au sein d’un groupe où il y a de l’émulation parmi les avants. Comment ça se passe ?

V.P. : Il y a une bonne concurrence, on ne se tire pas dans les pattes. Après, on fait le boulot pour être au niveau voire meilleur que le titulaire. On se tire la bourre et c’est la force de ce groupe. Quand on sent qu’un joueur est moins bien, on ne se relâche pas afin de ne pas laisser d’écart entre nous.

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